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LE TRAC (se préparer aux épreuves orales)



I DESCRIPTION DU PHENOMENE 

Le trac c'est la peur, l'angoisse que l'on ressent avant d'affronter un public, de subir une épreuve.
Il se dissipe progressivement dans l'action.

1/ LES PRINCIPALES MANIFESTATIONS PHYSIQUES :


  • langue desséchée 
  • crispations 
  • transpiration, moiteur 
  •  ballonnements 
  • tremblements 
  • picotements 
  • sentiment d'oppression 
  • jambes molles - respiration accélérée 
  • crampes 
  • gorge serrée 
  • nausées 
  • palpitations 
  • envie d'uriner 
  • houle dans la gorge 
  • froid dans le dos 
  • noeud à l'estomac 
  • paralysie


2/ LES CONSÉQUENCES SUR LA PRISE DE PAROLE : 

- les mots ne viennent plus, les phrases s'assemblent mal, les répétitions sont fréquentes, le débit se ralentit ou s'accélère confusément ;
- apparaissent les tics verbaux, les mots parasites :
- n'est-ce-pas,
- euh !
- je veux dire,
-si vous voulez,
-les bafouillages, les toussotements, les raclements de gorges, les bégaiements se multiplient, -
- les gestes parasites s'amplifient (autocontact...).

3/ LES RAISONS DU TRAC : 
- La crainte d'être jugé par le public ou l'interlocuteur.
- La peur du décalage entre l'image que je pense donner de moi et l'autre, idéale à laquelle j'aimerais me conformer.
-L'enjeu lié à la situation (entretien d'embauche, ...).


II COMMENT MAITRISER SON TRAC

LES CONSTATS : 
-On ne peut pas supprimer le trac, mais on peut l'atténuer, le maîtriser, rendre ses manifestations plus facilement supportables.
-Toute expérience nouvelle de prise de parole, toute situation inédite peut faire réapparaître le trac.
-La situation peut être nouvelle par l'auditoire (personnalité, taille, composition), le lieu, le sujet dont il est question, l'enjeu de la prise de parole, etc. Quatre principes facilitent la gestion du trac : 1/

1/ BIEN SE PRÉPARER : 
.faire un plan, .rédiger les points forts, .préparer quelques phrases introductives et les apprendre par coeur, .s'entraîner (magnétophone, glace), le travail de répétition est un facteur déterminant, .repérer les lieux, .ne rien changer à ses habitudes (le trac se nourrit d'imprévu).

2/ AMÉLIORER SA RESPIRATION : 
Il s'agit de respirer : .
PROFONDEMENT pour ventiler le corps et oxygéner muscles et cerveau. .
REGULIEREMENT pour éviter que la machine ne s'emballe.

3/ SE RELAXER PHYSIQUEMENT : 
Avant l'intervention :
-Prendre conscience des muscles inutilement contractés (épaules, cou, nuque, omoplates, reins, abdomen, ...).
-Les décontracter progressivement.
-Détendre le visage (muscles entourant la bouche, sourcils, joues).
En cours d'intervention :
-Changer de posture si c'est possible (assis-debout).
-Respirer lentement et à fond.

4/ SE RELAXER MENTALEMENT : 
Le principe consiste à projeter sur son écran mental des images associées à des moments agréables ou à des situations imaginaires, paisibles, rassurantes.

Si l'on considère que le trac est dû aux images angoissantes du type "je vais bafouiller, je ne vais pas savoir que dire, je suis moche, ..." la relaxation mentale suggère non pas de rationaliser ces images négatives mais de les remplacer.
Exemple : créer et visualiser son "jardin secret", c'est un jardin agréable à regarder par ses couleurs, ses fleurs, ses odeurs, les bruits, etc. ; s'y promener par la pensée.

5/ S'ENTRAÎNER RÉGULIÈREMENT EN VARIANT LES MISES EN SITUATION : 
L'entraînement est l'affaire de chaque instant.
Si vous avez obtenu votre permis de conduire depuis 10 ans et si vous n'avez pas conduit depuis, il est probable que votre premier kilomètre au volant sera périlleux, surtout si le temps est médiocre, la route inconnue de vous et la circulation très dense !!! En matière d'expression orale, nous sommes dans une situation similaire.

Un manque de pratique prolongé rend l'exercice beaucoup plus difficile. En conséquence, il faut profiter de la moindre occasion pour prendre la parole : tout rassemblement peut vous en offrir l'occasion, que ce soit au travail ou dans vos autres activités.

Essayez de vous fixer des "contrats", du genre : "au cours de cette réunion, je prendrai la parole avant la fin des 10 premières minutes, et la garderai au moins 3 minutes".
Cela peut vous sembler loufoque mais c'est très stimulant, vous verrez !


Liens


L'EXPRESSION ORALE




http://qcm-concours.blogspot.com/2016/04/communication-non-verbale.html





LE TRAC










Actualité et Culture générale: nouvelle carte des régions française

Test des régions, glisser deposer
Test des régions

A partir du 1er janvier 2016, en application de la loi 2015-29 du 16 janvier 2015, la France sera organisée en 13 régions métropolitaines créées à partir des 22 anciennes dont certaines ont fusionné, sans modification des départements qui les composent.

La réforme territoriale a pour objectif de rendre l’État plus efficace dans le nouveau cadre régional créé par la loi du 16 janvier 2015. Elle vise à renforcer les capacités de pilotage stratégique au niveau des grandes régions.
Elle s’accompagne d’une modernisation de la fonction publique, avec comme objectifs l’amélioration de la qualité du service public, son accessibilité dans tous les territoires et le renforcement de la cohésion sociale territoriale.
Au total, la France métropolitaine passera de 22 régions à 13.
Que prévoit la réforme ?
L’un des objectifs de la réforme territoriale est de clarifier le rôle de chaque échelon du territoire : commune, département, région.
La refonte de la carte des régions, qui passe de 22 à 13 en métropole, devrait permettre de donner un poids plus important à cet échelon, tant sur le plan géographique que démographique et économique.
Sept préfets préfigurateurs sont chargés de la fusion des régions.
Les noms provisoires des nouvelles régions sont les noms des régions fusionnées juxtaposés par ordre alphabétique, sauf pour la Haute et la Basse-Normandie qui deviennent la « Normandie » ainsi que pour le Centre qui devient « Centre-Val-de Loire ».
Le chef-lieu provisoire des nouvelles régions sera déterminé par décret avant le 31 décembre 2015, sauf pour la région « Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine », pour laquelle la loi a disposé que le chef-lieu sera Strasbourg.
La loi prévoit que le nouveau conseil régional adopte, avant le 1er juillet 2016, une résolution unique dans laquelle il se prononce sur le nom définitif de la région, le chef-lieu définitif de la région, l’emplacement de l’hôtel de la région, les règles de détermination des lieux de réunion des différentes instances de la région, et sur le programme de gestion des implantations immobilières de la région.
Pour les régions qui ne fusionnent pas, en application des articles L. 4133-1, L. 4132-7 et L. 4133-5 du code général des collectivités territoriales, l’élection du président et des vice-présidents du conseil régional aura lieu le vendredi 11 décembre 2015 si le conseil régional a été élu au premier tour ou le vendredi 18 décembre 2015 s’il a été élu au second tour.
Les présidents des régions qui fusionnent seront élus le 4 janvier 2016.

Annales concours sous-officiers de gendarmerie. Sujet de connaissances professionnelles du concours mars 2015


Concours interne sur épreuves d'admission au corps des sous-officiers de gendarmerie épreuves de connaissances professionnelles.

(Durée : 03 heures – coefficient : 5 – note éliminatoire < 6/20) Extrait de l'arrêté du 27 avril 2011 modifié.

Annexe II – I – 1.1.
Cette épreuve consiste pour le candidat à répondre à plusieurs questions, avec ou sans documentation, sur des problématiques relatives à la sécurité intérieure et à la défense. Les questions portent sur le programme défini au paragraphe IV de la présente annexe. Il est attendu des candidats qu'ils aient une bonne connaissance des textes qui régissent le travail des agents de police judiciaire adjoints (APJA) de la gendarmerie et de leur environnement professionnel. Cette épreuve a également pour objectif d'évaluer l'expression écrite du candidat. Les réponses aux questions devront être organisées (introduction-argumentation-conclusion). Une attention particulière sera portée à la maîtrise de la langue française. 

L'ensemble des questions doit être traité par les candidats. Il est attendu des candidats un développement de 20 à 30 lignes.


Question 1 :
Pièces afférentes à la conduite et à la circulation d'un véhicule.
Présenter la distinction entre contrôle et visite technique d'un véhicule.

Question 2 :
La légitime défense.
Après avoir présenté l'ensemble des éléments constitutifs de la légitime défense, expliquer la notion
d'absolue nécessité.

Question 3 :
Accueil du public.
Quels principes régissent une bonne prise en charge de l'accueil au téléphone ?

 Question 4 :
Les missions de défense de la gendarmerie.
Présenter la D.O.T. et les missions incombant aux forces de gendarmerie.

Concours exceptionnel et temporaire gardien de la paix

Pour répondre à cette demande, la Police nationale organise un recrutement important de gardiens de la paix par un concours "exceptionnel et temporaire"externe et interne (+ de 2 000 postes offerts).
Les inscriptions au concours exceptionnel de gardien de la paix sont possibles jusqu'à la date de clôture fixée au :
  • 22/01/16, à 18 heures (heure de Paris) pour l'inscription en ligne.
  • 29/01/16, cachet de la poste faisant foi, pour l'envoi des dossiers.

Préparation au concours de gardien de la paix de la police nationale, Ce questionnaire comporte 4 séries de 20 questions soit 80 questions.
Testez-vous!

Vous préparez un examen ou souhaitez évaluer votre niveau en Orthographe et grammaire ? Testez vos connaissances.


Signaler et corriger les 18 fautes contenues dans ce mail (vous avez 5 minutes pour trouver toutes les fautes, lancez le chrono!).

Monsieur,
Je crainds d’être dans l’obligation de devoir m’absentée de mon travaille demain matin entre 10h00 et 12h00.
En effet, j’ai écris au responsable de la formation afin de le rencontré pour obtenir des renseignements concernants une formation en sécurité. Je lui ais dis que je travaillais demain matin mais il ne peu me recevoir que pendant se créneaux horaire.
Je vous saurais donc reconnaissante de bien vouloir me permettre de ratraper ces heures ultérieureument car cette formation me serai très utile pour mon future.
En outre, il ne semble pas que j’ai utilisés tous mes jours de RTT et je ne pense pas que cela soi un problème pour le reste de l’équipe qui m’ont dit de ne pas m’inquiéter.

Cordialement,
Madame Nadine DURANT

Correction..

Liens:

TEST D’ACCES A LA PREPARATION AU CONCOURS GARDIEN DE POLICE MUNICIPALE


POSITIONNEMENT PROFESSIONNEL, CONNAISSANCE METIER ET ENVIRONNEMENT TERRITORIAL.

I - Les épreuves d’admission se déroulent-elles avant ou après les épreuves
d’admissibilité ?


II- Quelles sont les épreuves d’admissibilité du concours de gardien de police
municipale ?

III- Dans quelles limites les policiers municipaux peuvent-ils procéder à un recueil d’identité ?

IV- Donnez au moins deux exemples d’actions de prévention pouvant être effectuées par la police municipale


V- Pensez-vous que la police municipale puisse conserver sa dimension de proximité dans les grandes villes?


L’épreuve d’entretien collectif Zara


Cette épreuve orale consiste à vous mettre dans la peau d’un personnage que l’on vous aura
attribué. Préparée individuellement, elle réunit un groupe de trois à cinq candidats en situation
de réunion de travail.

Nos conseils pour réussir l’épreuve
Le candidat efficace au sein d’un groupe, celui donc dont seront positivement relevés le
comportement et la façon d’être, sera celui présentant la conjugaison des capacités suivantes :

1. L’écoute
Invités à « jouer à l’entreprise », les candidats appelés à être distingués seront ceux perçus
comme étant dotés des qualités constitutives du bon cadre ou dirigeant d’entreprise. Une
entreprise ou une organisation repose de plus en plus sur le caractère collectif des décisions
et la capacité des dirigeants à écouter leurs collaborateurs et échanger avec eux avant de
prendre des décisions.

Par voie de conséquence, le « bon » candidat sera celui qui, au sein d’un groupe, saura
ostensiblement montrer qu’il sait se mettre à l’écoute des autres membres du groupe.
Il manifestera cette aptitude à l’écoute par la mise en pratique de « l’écoute active ». Cette
méthode consiste à réellement chercher, de façon constructive, à absorber ce que disent
ou transmettent les autres et à adopter une posture qui leur fasse comprendre que vous les
écoutez vraiment.

2. La participation
Pour autant, le candidat appelé à être distingué devra également prendre part aux discussions
du groupe, donc intervenir à bon escient. Sa posture doit être tout à la fois faite d’écoute et
d’implication, de silences et de prises de parole mesurées. Il devra, par ses interventions, faire
apprécier sa présence et sa contribution à l’avancement du groupe.

3. L’expression orale
Les membres des jurys des entretiens de groupe sont vigilants quant à la qualité de l’expression orale. Cela signifie que vous devez être attentif à la formulation de vos phrases, ce qui sous-entend que vous effectuiez des phrases, et aux mots que vous employez, comme dans le cadre d’une conversation professionnelle par exemple. Vous éviterez donc les mots trop familiers (« boîte » au lieu d’entreprise) et les mots issus du vocabulaire « jeune », comme « top », « trop bien », de nature à heurter défavorablement les oreilles de membres de votre jury.

4. L’esprit de construction
Même si le travail de groupe qui vous est demandé présente, compte notamment tenu du temps qui vous est imparti, un certain caractère d’artificialité, vous devez jouer le jeu. Jouer le jeu signifie être positif, vous mettre réellement dans le rôle attendu de vous et penser « solutions ». Ne faites surtout pas partie de ceux qui ne voient que des obstacles ou des impossibilités pour mener à bien la mission confiée. Même si des difficultés existent, vous devez les évoquer pour produire des solutions les surmontant. Votre « qualification » passera par là, par votre aptitude à être « solutions minded ».

5. L’esprit d’organisation
C’est par la mise en oeuvre d’un esprit d’organisation et de synthèse que s’illustrera un bon candidat. Composé d’individus ne se connaissant pas mais rivaux, appelé à traiter ou résoudre une question ou un problème en un temps limité, un groupe sera collectivement jugé à son aptitude à atteindre les objectifs lui étant assignés. La réussite du groupe passera fondamentalement par sa capacité à s’organiser.
Les organisateurs de l’épreuve apprécieront donc tout particulièrement les candidats dotés d’un bon sens de l’organisation, c’est-à-dire capable de faire travailler et progresser le groupe en produisant une méthode de travail. Dernier point : pensez à rappeler une fois ou deux le temps restant ! Cela montre que vous êtes bien organisé.

6. L’esprit de synthèse
Devant produire un résultat en un temps limité, le groupe dont vous ferez partie sera collectivement jugé sur l’atteinte ou pas de ce résultat.
Partant, les bons candidats seront ceux aptes à faire avancer le groupe tout en maîtrisant le temps et son écoulement, à lui faire produire des bilans d’étape et à le faire aboutir à une solution.
Plus que des interventions fréquentes, les vôtres seront d’autant plus appréciées qu’elles viseront à faire le point sur ce qui vient d’être dit par le groupe, effectueront des synthèses ponctuelles et évoqueront les différentes dimensions de la question suivante à faire traiter par le groupe.

HYGIÈNE ET ENTRETIEN DES LOCAUX PRODUITS D’ENTRETIEN : COMMENT BIEN LES UTILISER ?

Guide à l’usage des agents chargés de l'entretien des locaux à télécharger

Le nettoyage des locaux nécessite l’utilisation de produits d’entretien. Ces produits ne sont pas anodins. Pour être efficaces et ne pas causer de nuisances aux usagers des locaux, ils doivent être utilisés à bon escient et de manière adaptée. Composés de substances chimiques, ces produits ne sont pas inoffensifs pour la santé des agents qui les emploient et l’environnement. Leur manipulation implique de respecter des règles de protection et de sécurité. Vous êtes chargé de l’entretien des locaux ou supervisez le travail d’une équipe d’agents de nettoyage. Ce guide a pour objet de vous permettre d’adopter de bonnes pratiques et d’acquérir les bons réflexes professionnels. Il rappelle les principales règles à respecter pour utiliser les produits d’entretien de manière efficace et les manipuler en toute sécurité.

Tests d'anatomie des animaux domestiques, animaux d'élevage. Jeu glisser/déposer vétérinaire.

Systêmes anatomiques, Petits tests d'anatomie des animaux domestiques.
Anatomie du canard

Anatomie du cheval

Anatomie du chien

Anatomie du cochon

Anatomie du lapin

Anatomie du mouton

Anatomie du pigeon

Anatomie de la poule

Anatomie de la vache


COMMUNICATION NON VERBALE


I LES TERRITOIRES 


On distingue 3 niveaux de territoires :
- le territoire Tribal [la France, l'entreprise, le service, ...],
- le territoire Familial [la maison, le jardin], - le territoire Personnel [le bureau, la chambre, le lit, le véhicule, ...]. Comme la majorité des animaux, nous marquons notre territoire, nous le balisons, à la maison, dans les lieux publics, au restaurant (ex. : en déplaçant le verre, les couverts, ...). La relation est donc fortement dépendante du territoire. Tout changement influera sur l'interaction. En fonction des stratégies développées : confrontation, coopération, complicité..., la place occupée autour d'une table va varier (face à face, à côté, ...).


II LA DISTANCE INDIVIDUELLE [PROXÉMIE] 


Nos gestes, nos postures, nos comportements, nos mouvements délimitent la place de notre corps dans l'espace. Nous véhiculons notre espace vital que nous délimitons aux yeux des autres. Dans notre culture on peut définir plusieurs zones distinctes :

- La zone intime 
- C'est la distance de l'avant-bras. Le contact physique y est possible.
L'intrusion dans cet espace déclenche un sentiment d'insécurité et de gêne (ascenseur - métro).

- La zone personnelle 
- C'est la distance d'un bras tendu quand deux personnes se rencontrent dans la rue, elles s'arrêtent ordinairement à cette distance pour bavarder.

- La zone sociale 
- [1,20 m à 2,40] ou deux zones personnelles.
Elle permet une communication verbale sans contact physique (ex. : guichets).
- La zone publique rapprochée - [jusqu'à environ 8 m] permet une information publique destinée à être entendue par un ensemble limité de personnes.

- La zone publique lointaine - [+ de 8 m]. 
C'est la distance pour un discours dans une réunion publique, celle du comédien sur la scène de théâtre.
Ici l'interlocuteur est spectateur, récepteur passif.

Ces distances d'interaction varient suivant le contenu du message mais aussi suivant les individus, le niveau de relations et les cultures.
La compréhension et l'apprentissage de ces rapports déterminent donc en partie le succès ou les difficultés de la communication.
Tout espace s'organise avec un dedans, un dehors. Il possède un centre, une frontière, une limite, des zones privées, des zones publiques.

L'occupation de l'espace n'est donc jamais accidentelle. Selon la culture, le milieu et les relations hiérarchiques, les distances varient, les zones se rétrécissent ou s'étendent. La façon de pénétrer dans le territoire d'autrui indique le rapport qui unit deux personnes [supérieur - subordonné].
Dans la relation avec les autres, par une meilleure communication, il est intéressant de bien percevoir :

  •  Quelle zone préférentielle utilise l'autre ? 
  •  La cohérence entre la zone et ce qui est dit ? 
  •  A quel moment il y a un changement de zone ? 


III LES POSTURES 

A des attitudes mises en oeuvre correspondent des comportements corporels types : les postures


Les postures 

  •  L'expansion 
  •  La contraction 
  •  L'approche 
  •  Le rejet


Les attitudes 

  •  La domination 
  •  La soumission 
  •  L'action 
  •  Le recul 
  •  La fuite 


Chaque posture globale est caractérisée par des postures partielles :

 L'expansion : La tête, le tronc et les épaules sont en extension, les bras sont ouverts.

La contraction : Tête fléchie, coudes au corps, épaules tombantes, dos voûté, position symétrique des bras, des jambes et des pieds...

L'approche : Inclinaison en avant, cou tendu, bras en avant, pied en avant.

Le rejet : Corps de profil en recul, épaules hautes, tête détournée en recul.

Une posture partielle qui n'est pas à sa place dans une posture globale ou qui est en contradiction par rapport à l'ensemble des autres postures partielle (ex. : coudes collés au buste alors que le reste du corps est en expansion) est appelée grimace.

* Le décodage des postures globales, des postures partielles, des grimaces, permet de repérer les attitudes dominantes dans une interaction.

* Un individu va pour différents rôles utiliser différentes postures en fonction de la situation et du milieu.

* Entre deux ou plusieurs sujets les postures peuvent prendre les positions suivantes :
- inclusives (ex. : le cercle de collègues près de la machine à café), ou non inclusives (le même cercle par rapport à une personne extérieure),
- en vis-à-vis (face à face) ou en parallèle (côte à côte),
- en congruence (posture en écho ou miroir) ou en non congruence (posture en dissociation).

* Le degré d'intimité entre deux sujets peut se déterminer à partir de cinq paramètres :
- toucher,
- distance,
- inclinaison,
- contact visuel,
- orientation.

IV LES GESTES 

1/ GÉNÉRALITÉS : 
Notre gestuelle améliore ou restreint notre capacité de communication.

Les gestes négatifs : Ils rendent difficile le passage du message.
-Gestes parasites. Ils sont à côté du message.

Ils marquent l'émotion, la peur, l'anxiété, la fatigue, l'agressivité...

-Gestes barrières. 
C'est généralement une frontière derrière laquelle l'individu s'abrite ou se met sur la réserve.

-Gestes répétitifs. Ils deviennent des tics et ils perturbent le message, le ridiculisent.

-Gestes introvertis. Ils vont vers soi. Ils ne cherchent pas à convaincre l'autre mais à se persuader soi-même.
Les gestes positifs : Ils améliorent, soulignent, renforcent le message.

-Gestes extravertis. Ils vont vers les autres, sans être agressifs. Ils cherchent le contact.

-Gestes ouverts. Ils s'offrent à l'échange à la discussion.

-Gestes ronds. Rassurent, témoignent de la douceur.

-Gestes précis. Fermeté de la pensée, sûreté.
Ils affirment le message.
En général le geste haut est un geste fort.

2/ LES CATÉGORIES DE GESTES : 
Il existe deux catégories de gestes, ceux qui accompagnent l'expression verbale et qui ne doivent pas être décodés seuls, et ceux qui existent en dehors de la verbalisation. Les premiers peuvent être classés de la façon suivante : Les gestes illustrateurs :

- Quantitatifs (ou quantifiants).
Ils indiquent des dimensions, des grandeurs.

- Pointeurs. Ils montrent du doigt, comptent.

- Idéographes. 
Ils décrivent dans l'air des concepts, des symboles et des abstractions (un cercle = une entité, ...).

- Kinétographes. Le corps entier est en mouvement, il vit les mots.

- Pictographes. Ils dessinent les objets dans l'espace. Les gestes rythmiques :

- De ponctuation (ou de scansion).
Il régulent le rythme de notre propre verbalisation. S'ils sont fréquemment répétés, ils deviennent lassants ; cette uniformité nuit à l'écoute, c'est un "bruit kinésique".

- Régulateurs. Ils caractérisent l'écoute, ils accompagnent la verbalisation de l'autre (ex. : hocher la tête pour approuver, ...). Les gestes adaptateurs :

- self-adaptateurs (gestes d'autocontact), - adaptateurs objets (manipulation),

- hétéro-adaptateurs (toucher l'autre).

3/ L'AMPLITUDE DU GESTE : 
"Le coude est l'âme du geste", son déplacement permet l'amplitude et la variété. Il convient de bien étalonner les gestes que nous faisons. Cet étalonnage doit se faire sur les paramètres suivants :

- La dimension : un geste large sera mieux perçu. La dimension sera fonction de la distance qui sépare l'orateur de son public.

- Le contraste : des gestes identiques, de même intensité, de même dimension finiront par lasser, en donnant une impression de monotonie. Pour faire ressortir les expressions les unes par rapport aux autres, les gestes doivent être différenciés.

- La hauteur : d'une manière générale, les gestes qui montent génèrent une connotation positive.
Ils montrent des sentiments de joie, d'ouverture, de volonté, d'optimisme, de combativité, ... Par contre, les gestes "en bas" sont connotés négativement : ils caractérisent des sentiments de faiblesse, de refus, de doute, de tristesse, de lassitude, de soumission, ...

- L'extériorisation : les gestes ne doivent pas être retenus ; ils traduisent mieux la sincérité, la volonté de communiquer s'ils sont francs et non bloqués ; ils doivent aller vers l'autre sans toutefois paraître agressifs. D'une manière générale, il faut aller au bout du geste.

4/ LE CONTRÔLE DES GESTES : 
- les gestes autonomes, ils ne sont pas maîtrisables (ex. : rougeurs, tremblements, ...) ;
- les mouvements de pieds et de jambes, ils sont très difficilement contrôlables, notamment en position assise (les jambes et les pieds sont considérés comme la partie la plus sincère du corps) ;
- les mouvements du buste, ils traduisent les comportements instinctifs d'approche et d'évitement, difficiles à contenir (ex. : avancées, reculs, "haut-le-corps", ...) ;
- les gestes non codés, ils sont perçus comme plus involontaires (ex. : un geste non terminé traduisant l'erreur
- le lapsus gestuel
-, l'hésitation, la non-conviction, ...) ;
- les mouvements des mains et des bras, ils sont facilement maîtrisables après entraînement ;
- les expressions du visage, elles se contrôlent aisément tant que les émotions ressenties n'atteignent pas une trop forte intensité.


V LE VISAGE ET LES MIMIQUES 

Les mimiques peuvent être considérées comme les gestes du visage, elles accompagnent ou non la verbalisation. Elles peuvent être autonomes traduisant alors les états affectifs ressentis.
Les six émotions principales du visage sont :

  •  la joie, 
  •  la surprise, 
  •  le dégoût, 
  •  la tristesse, 
  •  la peur, 
  •  la colère.

 A ces émotions correspondent des mouvements particuliers des yeux, des sourcils, des paupières, du front, des joues, de la bouche, des narines et du menton. ex. : les yeux s'écarquillent de surprise, les sourcils se froncent dans la colère, les lèvres se pincent dans le dégoût, etc.
Une zone est particulièrement expressive : la bouche.
Elle s'ouvre d'étonnement, se ferme dans la froideur.
Les lèvres se pincent ou s'élèvent en arrière, le sourire peut être large ou ironique, symétrique ou non. La tristesse ou le dégoût font descendre les commissures vers le bas.
Autant d'informations sur les sentiments qui nous habitent.

VI LE REGARD 


1/ L'IMPORTANCE DU REGARD DANS LA COMMUNICATION : 
Par le regard, toutes les expressions, toutes les volontés, tous les sentiments peuvent être transmis.
Le regard peut être synonyme de :

partage, il traduit la complicité (dans l'intimité par exemple), il est la preuve de l'attention que l'on porte à quelqu'un ;
agression, il peut être violent ("fusiller du regard") ou investigateur, voire violeur, en proxémie rapprochée notamment ("fouiller dans les yeux", pour pénétrer dans l'intimité de l'autre) ;

domination, il affirme l'autorité et requiert la soumission ("regarder de haut") ; le statut s'exprime souvent par le regard. Dans l'interaction, le regard peut être fuyant ("regarder ailleurs") ; les explications sont multiples :

la réflexion, est favorisée par le déplacement du regard hors du champ de la relation directe ;

- la recherche de mots, d'idées est facilitée en regardant, par exemple, le plafond ou ses pieds ;

le besoin de prendre des distances, par rapport aux idées développées sera satisfait par un regard vers un autre lieu ;

la nécessité de s'isoler, pour reprendre des forces psychiques par exemple, conduira à fixer son regard sur un point virtuel.

2/ L'UTILISATION DU REGARD : 
Le contact visuel est fondamental. Il permet :

  • de maintenir en éveil l'attention de l'auditoire, 
  • d'être présent aux autres, 
  • de percevoir les réactions du public. 


Lors d'une prise de parole en public, il faut regarder tout le monde, en évitant les écueils suivants :

  • balayer mécaniquement du regard, sans jamais se fixer sur les personnes ; 
  • livrer le discours morceau par morceau, en regardant certaines personnes pour les débuts de phrases et d'autres pour les fins de phrases ; 
  • regarder une partie de l'auditoire plus souvent et plus longtemps que l'autre (attention au côté préférentiel que possède chacun de nous) ; 
  •  rester les yeux plongés dans ses notes.

Test de vocabulaire. Anatomie d'un cheval

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 




Introverti, équilibrée, extraverti. Comment les autres vous perçoivent-ils ?

Psycho test : Comment les autres vous voient ?

Test de vocabulaire. Anatomie d'un mouton

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 
FAIRE LE TEST!


Test de vocabulaire. Anatomie d'un cochon

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 
faire le test!


Test de vocabulaire. Anatomie d'un lapin

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 
FAIRE LE TEST!

Test de vocabulaire. Anatomie d'un pigeon

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 
Faire le test!

Test de vocabulaire. Anatomie d'un chien

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 

    Faire le test!


Test de vocabulaire. Anatomie d'un canard

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 
Faire le test!


Test de vocabulaire. Anatomie d'une poule

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 
FAIRE LE TEST!


Test de vocabulaire. Anatomie d'une vache.

 Glissez et déposez les lettres au bon endroit. Vous avez 2 minutes! 
Faire le test!


Sujets corrigés des concours à télécharger en pdf!