Rechercher dans ce blog

Annales corrigés - Orthophoniste : préparation au concours

Analyses et épreuves sur texte (épreuves d'admissibilité, bordeaux)

Analyses : analyse grammaticale, analyse logique


Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l'analyse proposée entre parenthèses en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B)
1. C'est toi qui décides. (pronom)
2. C'est là malheureusement notre seule chance. (attribut)
3. Boire ou conduire, il faut choisir. (adverbe)
4. Carole ouvrit le paquet qu'elle convoitait depuis des heures. (complément d'objet direct)
5. Il peut à la fois étudier et enseigner. (conjonction)
6. Lorsqu'il entre dans une pièce, un silence de haute montagne l'accompagne. (complément du nom)
7. Parce qu'elle aura travaillé et qu'elle sera persévérante, on pourra la nommer directrice. (pronom relatif)
8. L'actrice n'aura pas pu terminer le tournage. (aspect accompli)
9. Je ne saurais te répondre positivement. (négation explétive)
10. Comprenez-moi bien. (indicatif)
11. Quand Pierre sera là, nous pourrons enfin passer à table. (adverbe)
12. Le cœur de la ville s'est endormi. (complément d'attribution)
13. L'écrivain s'est souvenu de son enfance. (pronom réfléchi)
14. C'est bien la première fois que j'oublie un visage. (numéral ordinal)
15. Tu ne le sais pas encore mais un grand destin t'attend. (compléments d'objet directs)
16. C'est bien ma veine. (pronom possessif)
17. Je m'adresse aux bébés avec douceur. (forme amalgamée)
18. Bientôt viendra le temps de préparer les fêtes. (complément d'objet)
19. Elle a quelque chose d'inquiétant dans le regard. (gérondif)
20. Prends plutôt celle-ci(pronom démonstratif)
21. Elle use de l'argot avec parcimonie. (complément circonstanciel)
22. Regarde ! Ces gâteaux ont l'air délicieux. (déictique)
23. Que sont devenus nos amours de jeunesse ? (attribut)
24. Rouge de honte, Etienne quitta la salle. (complément du nom)
25. Quand le moment sera venu, tu le sauras. (aspect accompli)
26. Personne n'y croit. (pronom)
27. Combien de temps tiendront-ils ainsi ? (pronom interrogatif)
28. La fiction devient réalité(complément d'objet direct)
29. Je te l'ai dit car je te faisais confiance(subordonnée circonstancielle de cause)
30. Il craignait qu'elle ne lui mente. (négation explétive)
31. Nous avons manqué son appel téléphonique(groupe nominal)
32. Il fait partie de ces hommes dont la vie devrait servir d'exemple. (complément du nom)
33. Préfères-tu manger de l'agneau ou du poulet ? (complément d'objet indirect)
34. Les cellules malades sont éliminées(passé composé)
35. Quelles conséquences peut-on attendre ? (déterminant)
36. Aucun d'eux n'est à l'abri d'un contrôle. (pronom indéfini)
37. Il me faut du courage. (amalgame)
38. En raison de son succès, le film sera projeté durant une semaine supplémentaire. (proposition circonstancielle de cause)
39. Tom est si confiant qu'il ne doute pas de sa réussite. (proposition principale)
40. Consulte le dictionnaire que je t'ai conseillé. (pronom relatif)
41. Qui veut voyager loin ménage sa monture. (proposition subordonnée relative)
42. J'ignore si nous aurons de ses nouvelles(interrogative indirecte)
43. Crois bien que j'en suis sincèrement navré. (complément d'objet indirect)
44. Se peut-il que Jérôme ait été dupé ? (subjonctif passé)
45. Comprends-tu quel est l'enjeu de cette affaire ? (pronom exclamatif)
46. Sophie avait toujours lutté, optimiste et combative(épithète détachée)
47. Les épreuves qui l'ont marqué ont fait de lui l'homme puissant qu'il est aujourd'hui. (proposition relative substantive)
48. Décris-nous ce sentiment que tu éprouves. (conjonction)
49. Il était pressé, il n'avait pas de temps à perdre. (plus-que-parfait)
50. Qui va le lui avouer ? (article défini)
51. Tout est à moitié prix. (pronom indéfini)
52. En obtenant la mention « bien », ils firent la fierté de leurs parents. (adjectif verbal)
53. Lorsque arriveront les premiers clients, nous serons prêts. (complément d'objet)
54. Il n'y a pas âme qui vive. (sujet)
55. Nous avons manque les élection présidentielles(adjectif relationnel)
56. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. (déterminant indéfini)
57. Il sera renvoyé à moins qu'il ne fasse amende honorable. (locution adverbiale)
58. C'est bien lui le meilleur(comparatif de supériorité)
59. L'école où j'étais élève est demeurée telle qu'elle était alors(attribut du sujet)
60. Balzac, auteur prolifique de la Comédie Humaine, vécut au xixe siècle. (complément du nom)
61. Nous nous sommes téléphoné hier. (complément d'objet indirect)
62. Mes parents souhaitent que j'étudie les langues anciennes, or je préférerais les sciences.(subordonnée)
63. Paul est bien le seul qui connaisse la vérité. (présent)
64. Prends ces verres devant toi et porte-les au salon. (déictique)
65. Le boxeur s'est montré rapide et impitoyable. (complément de manière)
66. Plus rien ne nous atteint. (pronom)
67. Viens seul(adverbe)
68. Est-ce une couleuvre ou une vipère ? (interrogation alternative)
69. Bien qu'elle soit ouverte aux filles, cette filière est essentiellement masculine. (proposition circonstancielle)
70. Nous avons besoin de bras donc il faudrait que tu restes. (adverbe)
71. Crois-en mon expérience, il n'y aura aucune amélioration. (complément d'objet direct)
72. Vous n'êtes que des enfants. (négation explétive)
73. Vouloir c'est pouvoir(attribut du sujet)
74. Elle cherche une auberge où passer la nuit(subordonnée relative)
75. Convaincant face aux juges, l'avocat pourrait bien gagner ce procès. (participe présent)
76. L'hiver passé, nous pourrons retourner pêcher à l'étang. (subordonnée participiale)
77. Elle m'a rendue folle(attribut du sujet)
78. Les résultats sont faibles par rapport à l'an dernier. (locution prépositionnelle)
79. Je viendrai volontiers(adverbe)
80. Il est fatigant(adjectif verbal)
81. Est-ce que tu sauras répondre ? (interrogation partielle)
82. Tu iras demain(embrayeur)
83. Je ne trouve ce livre nulle part(locution adverbiale)
84. C'est à vous que je m'adresse. (extraction)
85. L'eau bout pour peu qu'on la chauffe à 100 degrés. (proposition indépendante)
86. Les cigognes sont de retour(attribut)
87. Napoléon, consul, élabora le code civil. (apposition nominale)
88. Voici le mannequin de la maison Dior dont nous avons vu les photographies. (antécédent)
89. Elle décida d'employer un cinquième ouvrier. (numéral cardinal)
90. Qu'il vienne m'étonnerait fortement. (complétive)
91. Il se peut que l'examen tombe un mardi. (indicatif)
92. Je suis heureux que tout soit arrangé. (complément de l'adjectif)
93. Mon oncle est arrivé en courant(gérondif)
94. Je me demande si son train sera à l'heure(subordonnée conjonctive)
95. Tu es si lâche. (préposition)
96. Julien lisait(aspect accompli)
97. Trouvons-le(pronom personnel)
98. A Marion, elle légua sa guitare. (complément d'objet)
99. Souhaites-tu jeter du pain aux canards ? (partitif)
100. La plupart de mes amis m'appellent Tim. (groupe nominal)

Correction

TECHNIQUES D'EXPRESSION ORALE



I LA RESPIRATION 


  •  Elle conditionne la bonne émission du son. 
  •  Elle favorise la détente musculaire et nerveuse. 
  •  Elle est nécessaire à la mise en oeuvre de la fluidité mentale et verbale. 

On constate trois types de respirations :

1/ THORACIQUE : 
  • Ouverture de la cage thoracique par l'élargissement des côtes seulement. 
  • C'est la respiration la plus connue, celle sur laquelle on concentre son attention automatiquement quand on nous dit de respirer à fond. 


2/ VENTRALE : 
Le volume de la cage thoracique s'accroît par l'abaissement du diaphragme.
  • On prend conscience de cette respiration en s'allongeant sur le dos, en plaçant une main sur son ventre et en gonflant son ventre par son inspiration : la main est soulevée. 


3/ COSTALE : 
- C'est le bas des côtes qui se soulève.
- On prend conscience de cette respiration en bloquant les précédentes.
Pour ce faire s'asseoir sur une chaise à califourchon, les épaules appuyées sur le dossier, les bras ballants.
La respiration complète intègre ces trois types de respirations, ce qui n'est pas synonyme de respiration maximum ; on ne doit jamais avoir l'impression de forcer. Positions qui favorisent la respiration :
- Lorsqu'on est assis derrière une table : . laisser la cage thoracique libre (bras croisés à proscrire),
. considérer la colonne vertébrale comme un axe vertical (le mât d'un bateau) et éviter de se pencher trop en avant ou en arrière.
- Que l'on soit assis ou debout toutes les positions FERMEES sont à proscrire.

II LA VOIX 

Elle est le véhicule du message oral. Selon les individus, les dimensions, la forme et la texture des : . cordes vocales, . os et cartilages, . muscles, le timbre de voix sera très différent.
On trouve généralement :
. les voix de gorge (basses), .
 les voix de masque (appuyées),
. les voix de tête (élevées).

Pour trouver son timbre il faut fermer la bouche et produire le son [HM] sorte de [HEIM].
Cette onomatopée donne le timbre de la voix en faisant vibrer les différentes parties de la tête. Le timbre se travaille mais varie peu. En revanche la nécessité pour un orateur consiste à bien placer sa voix. La voix se caractérise aussi par :

1/ L'INTENSITÉ :
 C'est la force, la puissance avec laquelle on s'exprime. Il convient d'adapter l'intensité de la voix au volume de l'espace de prise de parole et à la disposition de l'auditoire dans cet espace.

2/ L'INTONATION :
C'est le mouvement mélodique de la voix, caractérisé par des variations de hauteur. Par exemple, dans la phrase interrogative, il y a une intonation montante :
"vous m'entendez ? "
En fin de phrase affirmative la voix a tendance à tomber : "nous allons présenter les inconvénients." En public il est indispensable de varier les intonations afin de capter l'attention de l'auditoire.

3/ LE DÉBIT : 
C'est la vitesse à laquelle on s'exprime. Souvent le trac amène une accélération excessive du débit.
Il faut donner du mouvement à l'expression en variant les rythmes, en évitant l'uniformité, en usant du contraste. Pour cela :

  • respirer entre les phrases, 
  • ménager des pauses pour reprendre le souffle, 
  • utiliser le silence. 

Ces trois éléments constituent le SYSTEME VOCAL d'un individu et son spectre vocal qui lui est propre [plus fiable que les empreintes digitales pour différencier deux individus]. La voix se caractérise aussi par :
- la largeur du parler ; en allongeant les voyelles, en appuyant sur les syllabes longues et les diphtongues, on peut parler plus loin. - l'accent, il est basé sur les voyelles.

III L'ARTICULATION 

C'est le détachement et l'enchaînement correct des sons et en particulier, la netteté des consommes.
Elle peut être déficiente sur : . les syllabes d'attaque, . les syllabes internes, . les finales.
Pour corriger ces tendances nuisibles à la bonne compréhension d'un propos, il faut s'entraîner à lire à haute voix en améliorant les mouvements : . des lèvres, . de la langue, . des mâchoires.

Une mauvaise articulation conduisant à la fusion de deux syllabes consécutives peut provoquer une amphibologie. Ex. : Il frappa à la porte.

IV LE RYTHME 

Les changements de rythmes donnent à la prise de parole sa dynamique ; ils évitent la monotonie.
Il sont donnés par :

1/ La ponctuation : 

  • La ponctuation parlée n'a rien à voir avec la ponctuation écrite. 
  •  Lorsqu'on parle on peut s'arrêter à tout moment. 
  •  Elle apporte du confort à l'écoute. 
  •  Elle donne du poids aux mots, aux gestes. 


2/ La modulation :
Le ton de la voix varie en jouant sur les inflexions en prenant appui sur certains mots, certaines syllabes. On peut prendre appui :

  • sur le mot sujet ou complément, 
  • sur le verbe qui définit l'action, 
  • sur les mots outils (article, conjonction, pronom, ...). 

Ex. : IL ouvre la porte

  • il OUVRE la porte C'est la SCANSION 
  •  il ouvre LA porte - il ouvre la PORTE 


3/ L'UTILISATION DES SILENCES : 

  •  Le silence paraît toujours plus long pour celui qui le fait que pour ceux qui l'écoutent. 
  •  Il permet la fluidité verbale. 
  •  Il marque les changements de rythmes. 
  •  Il permet la respiration. 
  •  Il valorise le geste. 
  •  Il donne le temps de regarder l'auditoire. 


V LA REPETITION

Si la répétition est, d'une manière générale, un défaut de l'écriture elle est une des qualités essentielles de l'art oratoire. Répéter un mot, une expression, un argument doit se faire en variant le ton.
La répétition :

  •  facilite la mémorisation, 
  •  valorise l'argument, - met en évidence les points forts, 
  •  peut pallier un trou de mémoire, 
  •  permet de décrocher le regard du texte écrit. Attention cependant l'abus peut engendrer comique ou lassitude.

L’hygiène et la santé dans les écoles primaires.

Ce document s’adresse aux différents professionnels qui participent à la vie de la « maison d’école », sans que les parties susceptibles de concerner plus spécifiquement les uns ou les autres soient précisément identifiées. La continuité de l’attention à porter aux élèves rend les directrices et des directeurs premiers destinataires de ces informations qu’ils auront à transmettre à leurs collègues, aux familles ou au maire de la commune en fonction des activités se déroulant dans leur école et la diversité des personnels qui les prennent en charge : enseignants, intervenants, personnels de santé de l’Éducation nationale, personnels municipaux sous leur responsabilité durant le temps scolaire…

La réalisation de cette brochure a été pilotée à la direction générale de l’Enseignement scolaire par: – le bureau de l’action sanitaire et sociale et de la prévention (Christine KERNEUR) ; – le bureau des écoles (Françoise LAGARDE).

Sujets corrigés des concours à télécharger en pdf!