- Les candidats doivent faire un effort de présentation, soigner leur écriture et aérer leurs copies afin de faciliter la lecture des correcteurs. En particulier, un effort doit être fourni en matière d’orthographe, cet élément étant intégré au barème de correction.
- Des éléments basiques de vocabulaire doivent également être acquis pour éviter notamment des contre-sens.
- Les remarques d’ordre personnel ou les opinions politiques ne doivent pas apparaître dans l’épreuve.
- Enfin, les candidats ne doivent pas hésiter à revenir au texte et à le relire attentivement car de nombreuses réponses y figuraient clairement. Il suffisait bien souvent de les repérer.
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Quelques conseils et remarques pour améliorer la copie des futurs candidats :
Comment se présenter lors d'un entretien devant un jury ?
Préparer un oral c’est faire preuve de curiosité et la seule visite attentive du site du ministère si elle n’est pas suffisante peut aider à répondre à de nombreuses questions. Mais c’est également la conséquence d’attitudes inadaptées à un emploi dans le service public.
De nombreux candidats obtiennent une note éliminatoire. C’est la conséquence d’une absence de préparation du concours et de connaissances très faibles voire inexistantes sur l’environnement professionnel et le ministère qui recrute. Apprendre par cœur des sigles est une chose, mais comprendre ce que l'on apprend est un plus apprécié du jury (en particulier sur les acronymes..)
- Le stress que l’on peut comprendre n’explique pas tout (jugements de valeur, remarques déplacées, attitudes hautaines, familiarité sont à bannir…)
- Un bonjour lorsque le membre de jury vient chercher le candidat, un autre bonjour en entrant dans la salle et un sourire, même léger, donnent déjà une bonne impression. Le jury comprend le stress des candidats, mais une personne qui ne sourit pas pendant 30 minutes et garde une attitude très fermée voire sur la défensive ne met pas toutes les chances de son côté.
- Le fait d'arriver en tenue peu soignée ou jean déchiré "à la mode" couplé à une absence totale d'intérêt pour la fonction publique et de sens du service public dessert les candidats. L’entrée dans la fonction publique est un acte qui doit être pensé.
- Les valeurs, les grands principes du service public, les droits et obligations du fonctionnaire doivent être connus
- Il est recommandé aux candidats de s'interroger sur leur motivation à passer le concours et leur capacité à l'expliquer clairement au jury.
- Un candidat incapable d'expliquer pourquoi il se présente devant le jury part déjà avec un handicap certain…
- Le jury apprécie et valorise les candidats qui ont fait preuve d'ouverture d'esprit lors de l'entretien, en particulier sur des questions de connaissance de l'actualité, par exemple
Lorsque vous êtes invité à passer un entretien devant un jury, que ce soit pour un emploi, une admission à une école ou une participation à un concours, la manière dont vous vous présentez est cruciale pour laisser une impression positive. Face à un groupe de personnes chargées de vous évaluer, il est essentiel de préparer votre présentation pour maximiser vos chances de réussite. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les étapes clés pour vous présenter de manière efficace lors d'un entretien devant un jury.
1. La préparation en amont
La première étape pour bien se présenter devant un jury est de se préparer soigneusement. Voici ce que vous pouvez faire :
a. Comprendre le contexte
Renseignez-vous sur le jury et l'objectif de l'entretien. Qui sont les membres du jury ? Quels sont leurs rôles et leurs attentes ? Quelle est la nature de l'entretien (emploi, études, concours) et quelles sont les compétences ou qualités recherchées ?
b. Révision de votre parcours
Passez en revue votre CV ou votre dossier académique, en soulignant les expériences, les compétences et les réalisations pertinentes que vous souhaitez mettre en avant. Soyez prêt à discuter en détail de ces points.
c. Préparation des réponses aux questions courantes
Anticipez les questions que le jury pourrait vous poser et préparez des réponses claires et concises. Par exemple, soyez prêt à parler de vos forces et faiblesses, de vos réalisations passées et de vos objectifs futurs.
2. L'attitude professionnelle
Votre attitude et votre comportement sont essentiels pour faire une bonne impression. Voici quelques conseils à suivre :
a. La ponctualité
Arrivez à l'entretien à l'heure prévue. Cela démontre votre sérieux et votre respect envers le jury.
b. La tenue vestimentaire
Choisissez une tenue appropriée en fonction du contexte de l'entretien. Optez pour une tenue professionnelle et soignée qui correspond au secteur d'activité ou à l'événement.
c. La communication non verbale
Soyez conscient de votre langage corporel. Maintenez un contact visuel, serrez la main de manière ferme et évitez les gestes nerveux. Une posture confiante est essentielle.
3. La présentation orale
Lorsque vous vous exprimez devant le jury, veillez à être clair et convaincant :
a. Parlez lentement et clairement
Évitez de vous précipiter lorsque vous répondez aux questions. Prenez le temps de formuler vos pensées et d'articuler correctement vos mots.
b. Structurez vos réponses
Organisez vos réponses de manière logique en utilisant une structure comme le STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) pour les questions basées sur des expériences passées.
c. Soyez authentique
Soyez vous-même et soyez honnête dans vos réponses. Les jurys apprécient l'authenticité.
4. La gestion du stress
Enfin, il est normal d'être nerveux lors d'un entretien devant un jury. Voici quelques astuces pour gérer le stress :
a. La respiration profonde
Prenez quelques respirations profondes pour vous calmer avant de commencer l'entretien.
b. La pratique
Entraînez-vous à répondre aux questions d'entretien avec un ami ou un mentor pour vous sentir plus à l'aise.
En conclusion, bien se présenter devant un jury demande de la préparation, de l'attitude professionnelle et de bonnes compétences en communication. En suivant ces conseils, vous augmenterez vos chances de laisser une impression positive et de réussir lors de votre prochain entretien devant un jury. N'oubliez pas que chaque opportunité d'entretien est une occasion d'apprentissage, même en cas de non-sélection. Utilisez chaque expérience pour vous améliorer et progresser dans votre carrière ou vos études.
Questionnaire de culture générale :les institutions européennes, les institutions françaises
Les institutions européennes
Le nombre actuel de députés est de ?
A. En moyenne 577
B. En moyenne 750
C. En moyenne 1200
L’Union économique et monétaire a été créée par ?
A. Le traité de Rome
B. Le traité de Maastricht
C. Le traité de Lisbonne
Les députés européens siègent ?
A. le 21 décembre 1956
B. le 25 mars 1957
C. le 26 juillet 1958
Le traité de Rome créant la Communauté économique européenne est signé :
A. le 21 décembre 1956
B. le 25 mars 1957
C. le 26 juillet 1958
Le Conseil européen est instauré en :
A. 1960
B. 1974
C. 1988
Qui a prononcé la célèbre phrase « I want my money back » ?
A. Helmut Kohl
B. François Mitterrand
C. Margaret Thatcher
La Communauté économique européenne se transforme en Union européenne à la faveur du traité :
A. de Berlin
B. de Maastricht
C. de Vienne
Le mandat des députés européen est de ?
A. 5 ans
B. 3 ans
C. 7 ans
D. 8 ans
Les institutions françaises
Aux termes de l’article 1er de la Constitution, la France est une République :
- sociale
- socialiste
- sociale-démocrate
L’organisation de la France est :
- centralisée
- déconcentrée
- décentralisée
Le régime politique français repose sur le principe :
- de la souveraineté nationale
- de la souveraineté des institutions
- de la souveraineté populaire
L’initiative de la révision de la Constitution appartient :
- au gouvernement
- au Parlement
- au président de la République et aux membres du Parlement
Pour aboutir, une révision de la Constitution doit être approuvée :
- par le Conseil constitutionnel
- par référendum
- par référendum ou par le Congrès
L’égalité entre hommes et femmes :
- est prévue de façon générale par la Constitution
- figure dans la Constitution mais uniquement en ce qui concerne l’accès aux mandats électoraux
- n’est pas inscrite à ce jour dans la Constitution
Quel est le régime politique de la France ?
- C’est un régime présidentiel
- C’est un régime parlementaire
- C’est un régime hybride
Combien de révisions de la Constitution sont intervenues depuis 1958 ?
- 17
- 24
- 33
Comment le président de la République est-il élu ?
- Au scrutin majoritaire uninominal à un tour
- Au scrutin majoritaire uninominal à deux tours
- Au scrutin de liste à deux tours
Quand la première élection présidentielle au suffrage universel direct a-t-elle eu lieu sous la Ve République ?
- 1958
- 1962
- 1965
Quel est l’âge minimum pour être candidat à la présidence de la République ?
- 23 ans
- 25 ans
- 18 ans
Combien de mandats consécutifs un président de la République peut-il exercer ?
- 3
- Il n’y a pas de limitation
- 2
Qui nomme le Premier ministre ?
- Le Parlement
- Le Conseil Constitutionnel
- Le président de la République
Un ministre peut-il exercer un mandat parlementaire
- Oui
- Non
À qui appartient l'initiative d'une loi ?
- Au gouvernement et aux députés
- Au gouvernement et aux parlementaires
- Aux députés et aux sénateurs
Réseaux sociaux : attention à ce que vous racontez !
Le policier est tenu à l'obligation de neutralité.
Il s'abstient, dans l'exercice de ses fonctions, de toute expression ou manifestation de ses convictions religieuses, politiques ou philosophiques.
Lorsqu'il n'est pas en service, il s'exprime librement dans les limites imposées par le devoir de réserve et par la loyauté à l'égard des institutions de la République.
Dans les mêmes limites, les représentants du personnel bénéficient, dans le cadre de leur mandat, d'une plus grande liberté d'expression.
Les tatouages sont-ils autorisés dans la police?
Port des tatouages, barbes et moustaches, bijoux ou accessoires de mode par les personnels affectés dans les services de la police nationale : les consignes
Les tatouages, qu’ils soient permanents ou provisoires, ne sauraient être admis dès lors qu’ils constituent un signe manifeste d’appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative ou s’ils portent atteinte aux valeurs fondamentales de la Nation.
Mots de liaison à utiliser dans une épreuve écrite
Concours externe Gardien de la paix : ce qu'il faut savoir!
Les épreuves sportives du concours de gardien de la paix 2020
Parcours d’Habilité Motrice (PHM)
Le PHM est composé de 10 ateliers à réaliser le plus vite possible :
- Porter un sac lesté (25 kg pour les femmes et 40 kg pour les hommes) sur 20 mètres sans le poser. Cette étape n’est pas comptabilisée dans le chronométrage global de l’épreuve, mais elle doit être réalisée en moins de 3 minutes pour être validée. Le candidat n’a le droit qu’à 3 tentatives.
- Réaliser 3 pompes pour les femmes et 5 pour les hommes.
- Franchir 3 haies, de 61 cm pour les femmes et de 71 cm pour les hommes.
- Traverser une poutre de 5 mètres de longueur.
- Progresser sur un parcours de cerceaux, un pied dans chaque cerceau.
- Réaliser 5 appuis alternés sur les jambes, 1 pied sur le sol et 1 pied sur un banc.
- Franchir 2 barrières de mousse de 120 cm de hauteur.
- Progresser sur une échelle horizontale sans appui ou rester suspendu pendant 20 secondes.
- Ramper sous un tunnel de 3 mètres.
- Slalomer sur 45 mètres entre des cônes.
Le parcours est chronométré. Lorsqu’un atelier n’est pas réalisé ou de manière incomplète, le jury attribue une pénalité allant de 5 à 30 secondes. Le temps final, comptabilisé après l’application de ces pénalités, détermine la note sur 20.
À noter : si le candidat ne tente pas un atelier ou abandonne en milieu de parcours, il obtient une note de zéro pour l’ensemble de l’épreuve.
Test d’Endurance Cardio-Respiratoire (TECR)
Le TECR consiste à réaliser des allers-retours en courant sur une distance de 20 mètres. Au fur et à mesure, l’instructeur fait retentir des signaux sonores. Le candidat doit accélérer son rythme pour qu’à chaque signal sonore, il arrive à se trouver à une extrémité des 20 mètres. Le temps entre les signaux sonores diminue toutes les minutes pour pousser le candidat à accélérer et courir ces 20 mètres de plus en plus vite.
On considère que le candidat a tenu un palier d’une minute, s’il est à moins de deux mètres de l’extrémité à chaque fois que le signal sonore retentit pendant cette minute. Lorsque le candidat n’arrive plus à être à au moins de 2 mètres de l’extrémité, l’épreuve s’arrête. Sa note (sur 20) sera calculée en fonction du dernier palier qu’il a validé.
Une note inférieure à 7/20 à l’une des deux épreuves sportives est éliminatoire.
Les épreuves sportives
Des moniteurs sont présents pour vous présenter en détail les consignes, les pénalités et répondre à vos interrogations. Conseils concernant le test de renforcement musculaire, le test d'endurance cardio-respiratoire et le parcours d'habileté motrice.Les épreuves physiques sont éliminatoires. Il faut s'y préparer sérieusement. La réussite ne s'improvise pas !
Anticiper
Profiter des parcours santé pour vous renforcer musculairement : les agrès peuvent vous permettre de vous entraîner correctement.
Faire du footing pour améliorer son cardio : alterner course rapide et temps de repos.
Réaliser les exercices dans les conditions réelles de l'épreuve pour améliorer son temps.
Manger des sucres lents (pains, céréales, pâtes...) avant les épreuves.
Le jour J
- Tenue de sport : chaussures, pantalon et t-shirt de sport.
- La tenue ne doit pas vous handicaper : ne rien porter pouvant vous gêner, ou vous blesser (chaînes, bagues...).
- Gants et magnésie* autorisés : pouvant être utiles pour le parcours d'habileté motrice (PHM).
- Manches longues conseillées : se protéger du contact du sol.
- Vêtements très amples déconseillés : faciliter la vérification de la bonne exécution des mouvements.
- Apporter un certificat médical : tout oubli entraîne l'élimination du concours.
- En cas de doute, poser des questions avant son passage.
- S'échauffer.
- Bien écouter les commentaires : le non-respect des consignes est signalé durant l'épreuve.
- Optimiser son énergie : plusieurs épreuves peuvent s'enchaîner la même journée.
*magnésite : poudre pour assécher les mains.
Epreuve du concours de sous-officiers de gendarmerie : culture générale
Cette épreuve consiste en la rédaction d'un devoir sur un sujet d'ordre général, ayant pour objectif d'évaluer les qualités rédactionnelles des candidats.
Il est notamment attendu qu'ils aient une bonne culture générale et qu'ils présentent de bonnes aptitudes à exposer leur point de vue grâce à une argumentation pertinente.
Le devoir devra être soigneusement organisé (introduction - parties - conclusion) et une attention particulière sera portée à la maîtrise de la langue française.
Quels sont les concours que l'on peut passer avec le bac?
Des concours pour les bacheliers dans la police, la sécurité ou l'armée
Le concours de gardien de la paix de la police nationale
Le concours de chef de service de la police municipale
Le concours de sous-officier de gendarmerie
Le concours de contrôleur des douanes branche surveillance
Le concours de contrôleur des douanes contrôle opérations commerciales
Le concours de technicien de tranquillité publique surveillance médiation de la Ville de Paris
Le concours de technicien de tranquillité publique surveillance protection de la Ville de Paris
Le concours de technicien de l'environnement du ministère de l'Ecologie
Des concours pour les titulaires du bac dans l'administration
Les postes administratifs de la fonction publique dans les domaines du secrétariat, de la comptabilité, des finances, de la communication, du juridique, etc, que ce soit dans une collectivité territoriale ou un ministère.
Le concours de rédacteur territorial
Le concours de secrétaire administratif de la ville de Paris - administration générale
Le concours commun de secrétaire administratif
Le concours de contrôleur des finances publiques
Le concours d'inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière
Le concours de secrétaire de documentation du ministère de la Culture
Le concours de secrétaire de Chancellerie
Le concours de contrôleur de l'Insee
Les bacs pros ou les bacs techno peuvent tenter leur chance aux concours de la filière technique et sciences de la fonction publique.
Le concours de technicien territorial
Le concours de technicien de l'administration pénitentiaire
Le concours de technicien de recherche et de formation du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
Le concours de technicien de la recherche à l'IRSTEA
Le concours de technicien d'art du ministère de la Culture
Le concours de technicien systèmes d'information et de communication du ministère de l'Intérieur
Le concours technicien supérieur forestier de l'Office national des Forêts
Le concours de technicien des services opérationnels, spécialité nettoiement de la Ville de Paris
Le concours de technicien de formation et de recherche Agriculture du ministère de l'Agriculture
Le concours élève restaurateur de l'Institut national du patrimoine
QCM Bac professionnel “Sécurité-Prévention” CONCOURS NATIONAL DE GARDIEN DE LA PAIX DE LA POLICE NATIONALE
Annales corrigés concours gardien de la paix 2016
DUREE TOTALE (incluant les 2 questionnaires) : 1 HEURE 30 / Coefficient 2.
Ce questionnaire comporte 80 questions. Une seule réponse par question est admise.
L’épreuve d’entretien individuel.
Premier conseil : projetez-vous !
Les jurys « embauchent », par construction, pour l’avenir. Ils effectuent, au fond, un pari sur vouset sur le double bénéfice que vous allez retirer de l’institution et que l’institution va retirer de vous.
Fort logiquement, les membres des jurys cherchent à réduire les risques inhérents aux paris qu’ils
effectuent. Vous devez les aider, dans votre propre intérêt, à réduire ces risques. Pour ce faire,
vous devez vous projeter dans l’avenir et partager avec eux vos projections.
Ce travail de projection revient, en définitive, à se demander et à vous demander ce que vous
voulez faire de vous, comment vous voyez votre avenir. Il est logique que les jurys se posent et
vous posent la question.
Soyez rassurés, les plus jeunes d’entre vous éprouveront, sauf cas particulier, plus de difficultés
à effectuer cette projection. Normale, cette difficulté n’est pas sous-estimée par les jurys, dont
les membres sont bien conscients que votre jeunesse et votre inexpérience expliquent le flou
pouvant entourer votre projet. Mais cela ne doit pas vous empêcher pour autant de RASSURER
votre jury en lui expliquant que votre présence devant lui est le fruit d’une longue réflexion.
Ceci présuppose que vous sachiez bien de quoi vous parliez. Prenons un exemple : si vous envisagez de devenir chef de produit dans le secteur du luxe, vous devez posséder sérieusement les deux dimensions suivantes.
Le secteur tout d’abord : pourquoi lui ? En quoi se différencie-t-il d’autres secteurs ? Quels sont les grands acteurs et les grandes évolutions ? Et pourquoi ce secteur vous attire-t-il ?
Le métier ensuite. Si vous parlez d’un métier, cela signifie que vous vous êtes renseigné, que vous savez en quoi ce métier consiste. Gagez que le jury vous demandera, dans notre exemple, ce à quoi sert un chef de produit, quelles sont ses principales missions, comment et à quoi on distingue un bon chef de produit, quelles sont les qualités requises, en quoi consiste son quotidien de travail...
Deuxième conseil : vous devez vous vendre !
Les entretiens que vous allez passer sont des entretiens d’embauche. Ni plus ni moins. Ce sont donc des entretiens à l’issue desquels la partie « adverse » décide de vous « prendre » ou pas. Ceci dit, comme dans les entretiens d’embauche, l’autre partie peut décider de vous embaucher et que vous refusiez en définitive sa proposition...Si les jurys souhaitent, en toute logique, attirer les meilleurs des candidats qui se présenteront, vous vous retrouvez d’une certaine façon, en tant que candidat, en posture de vente.
Entendons-nous bien. Se trouver en posture de vente ne signifie surtout pas mentir ou embellir les choses de façon outrancière. Vous seriez d’ailleurs rapidement sanctionné. La bonne posture est celle de l’étudiant ayant une bonne connaissance de lui-même et de ses expériences et capable de les évoquer de façon concise et motivante pour son auditoire.
La différence se fait souvent entre l’étudiant qui parle de ce qu’il a fait sans synthèse ni mise en perspective et celui qui y a réfléchi, qui croit en ce qu’il a fait et qui le fait partager.
Cette aptitude à vous promouvoir, donc à évoquer de manière convaincante vos expériences présuppose que vous ayez une claire vision, type d’expérience par type d’expérience, de ce en quoi ces expériences consistent et ce qu’elles vous ont apporté.
1. Vos loisirs et vos centres d’intérêt
Vos loisirs et centres d’intérêt sont explicatifs de votre personnalité et de votre caractère. Quelqu’un pratiquant le parapente recherche des sensations et met en oeuvre des aptitudes différentes de celles nécessaires pour la pratique des maquettes et des modèles réduits. L’un
comme l’autre transmettent, au travers de leurs centres d’intérêt respectifs, une part de leur
caractère et de leur personnalité.
Ne partez surtout pas de l’idée que les centres d’intérêt que vous avez n’ont... aucun intérêt.
Rien n’est plus faux. Ils en ont un si vous êtes apte à le transmettre, à faire partager à votre
jury vos passions, à expliquer ce qu’elles vous apportent et ce que vous y trouvez. Partagez vos
centres d’intérêt.
Prenons un exemple. De nombreux étudiants mentionnent les voyages comme faisant partie
de leurs centres d’intérêt et énoncent une liste de pays dans lesquels ils se sont rendus. Le jury se
sentira peu motivé par votre séjour aux États-Unis ou en Suède, sauf si vous avez pris, au préalable,
la précaution de réfléchir à ce que vous en avez retiré. Des millions de personnes se rendent aux
États-Unis chaque année. Ce qui importera donc sera les réflexions que ce voyage vous a permis
de faire, quelle vision des États-Unis et des Américains vous en avez ramené, dans quelle mesure
vous avez considéré que les États-Unis que vous avez vu ressemblent, ou pas, à leur légende...
L’important réside donc en l’analyse que vous êtes, au-delà des lieux communs, capable de
produire. Et, de ce point de vue, il y aura autant d’États-Unis que d’étudiants s’y étant rendus.
Cette approche vaudra pour tous vos centres d’intérêt ou loisirs.
Je me souviens d’une étudiante qui nous avait passionné en nous racontant l’intérêt qu’elle
portait à sa collection de poupées anciennes qui lui venait de sa grand-mère. Elle était très
cultivée, nous a parlé de femmes miniatures, du rapport entre les enfants et leurs jouets. Elle était
vraiment brillante.
Il n’y a donc pas de « bon » ou de « moins bon » loisir, de centre d’intérêt à évoquer ou à taire. Le
propos ne réside en effet pour les jurys pas tant au fond en les centres d’intérêt qu’en ce qu’en
disent les étudiants qui en parlent, leur aptitude à élargir et à élever le sujet notamment.
2. Vos expériences semi-professionnelles
Contrairement à ce que vous pensez sans doute, votre jury sera ravi de savoir que vous appartenezà une chorale, une équipe de tennis de table ou un club d’échecs par exemple.
Vos expériences associatives sont riches d’enseignements, à condition là aussi de les extraire et de
savoir les évoquer. Toute expérience de ce type recèle en effet de substantiels enrichissements, dès
lors que vous en prenez conscience, les analysez et les faites partager.
Commencez, là aussi, par faire le point de vos différentes expériences de ce type, qu’il s’agisse
d’expériences déjà vécues ou en cours. Immergez-vous en elle et faites-en ressortir les différents
apports dont vous êtes bénéficiaire. En d’autres termes, que retirez-vous de chaque expérience ?
Quelles qu’elles soient, ces expériences associatives présentent par exemple comme points communs possibles de vous permettre le partage, de vous aider à vous fondre dans un groupe et à trouver votre place, à animer et organiser un groupe, la discipline collective...
Appréhendez donc chacune de vos expériences sous ces angles, ainsi que sous les angles qui leur seraient spécifiques. Que vous soyez membre d’une association sportive, humanitaire ou culturelle ne change au fond rien à ce que vous pouvez en retirer, dès lors que vous étudiez vos expériences à un certain niveau.
Ce niveau est justement celui que les jurys attendent que vous adoptiez. Vous ne devez donc pas évoquer vos expériences semi-professionnelles comme de simples passe-temps, mais y chercher et transmettre ce qui démontre par exemple votre sens de l’initiative, votre aptitude à évoluer en groupe, votre façon de résoudre les difficultés... autant de qualités requises chez un collaborateur d’entreprise...
En revanche, il y a une tentation à laquelle vous devez savoir résister : celle qui vous amènerait, pour vous conformer à l’image que vous avez de ce que les jurys attendent, à mentir.
Ne cherchez surtout pas à affabuler et à vous inventer une expérience que vous n’auriez pas vécue. Les jurys ne sont rapidement pas dupes et cela peut vous coûter très cher...
3. Vos différences
La première étape de votre démarche consiste à identifier vos différentes expériences, qu’elles soient de nature associatives, semi-professionnelles ou réellement professionnelles et à leur appliquer le mode de dissection que nous venons de voir.Ne vous y trompez pas. Cette phase n’est pas chose aisée. Vous devez véritablement vous efforcer de cerner vos expériences, être capable d’en extraire le suc et de le restituer en quelques phrases.
Ce n’est pas tout.
Chaque candidat est unique... à condition qu’il le sache et le fasse partager.
La question se posant alors à vous à ce stade est de parvenir à cerner vos particularités, ce qui sera de nature à vous différencier par rapport à vos compétiteurs.
Par voie de conséquence, si vous avez le choix, cherchez plutôt à évoquer des expériences que vous savez être rares ou distinctives. Même au sein d’expériences classiques – stage dans une banque, appartenance à une association sportive par exemple – vous devez tenter d’en extraire ce qui vous différenciera et vous distinguera.
Vos différences peuvent tenir à vos expériences en tant que telles, à la façon dont elles se sont déroulées, aux responsabilités qui ont été les vôtres, à vos résultats... Demandez-vous, au regard de vos différentes expériences, ce qui semble être le moins banal, donc ce qui est susceptible de ne pas avoir été vécu, et donc appelé à être évoqué, par vos concurrents.
Votre objectif n’est bien sûr pas de vous faire passer pour quelqu’un d’unique, mais de faire en sorte
que le jury retienne des expériences singulières ou des circonstances peu usuelles.
La « promotion » du produit que vous représentez passe par la mise en avant de vos différences, de ce
que vous pensez être partagé par peu d’étudiants.
Troisième conseil : n’oubliez pas que vous avez des devoirs...
En vous présentant à un entretien oral de motivation, vous avez des devoirs que vous devezimpérativement remplir.
1. Savoir
Ce n’est pas négociable. Les attentes minimales des jurys consistent en effet à ce que vous soyez capable de justifier concrètement l’intérêt que vous portez à l’institution que chaque jury représente, donc que vous la connaissiez intimement.Pour ce faire, vous devez consulter et vous approprier différentes sources. Ces sources sont de deux
natures. On peut en effet distinguer les sources internes à l’institution, donc les informations émises par elle (notamment par le biais du site Internet de l’institution, sur un salon d’orientation, pendant une Journée Portes Ouvertes, etc.) et les sources externes, soit les informations que vous pouvez recueillir sur elles mais qu’elle n’émet pas (forums, articles de presse, etc.).
Si la sous-partie précédente évoque ce que vous devez impérativement savoir sur votre future institution.
2. Être
Aller plus loin, c’est accepter d’adopter, si elles ne vous sont pas naturelles, plusieurs règles decomportement, donc plusieurs façons d’être.
Première règle : la courtoisie.
Si le jury vous la doit et, d’une certaine façon, vous la garantit, la réciproque s’impose à l’évidence.
Être courtois et bien élevé fait donc partie des attentes de base, du socle minimal à partir duquel
votre relation avec votre jury pourra s’établir. Si vous êtes incorrect, donc ne respectez pas les règles
élémentaires de politesse, il est probable que le jury le deviendra à son tour.
Les membres de votre jury ne sont objectivement pas vos ennemis et n’ont aucune raison de le devenir. Ils ne le deviendront que si vous les y forcez...
Deuxième règle de comportement à adopter : soyez respectueux.
Entendons-nous bien cependant : respectueux ne veut pas dire servile. En aucun cas. Votre jury ne l’attend d’ailleurs pas et un excès en la matière vous desservirait nettement. Respectueux signifie simplement que vous devez, à l’endroit du rituel, des personnes et des idées, adopter une posture d’acceptation et de respect.
Respectueux du rituel signifie que vous devez respecter ce dernier, donc, par exemple, ne pas vous asseoir avant qu’il vous ait été donné l’autorisation de le faire, ni prendre la parole avant qu’elle ne vous ait été donnée.
Le respect du rituel passe également par le fait que vous avez compris, et que vous le montrez, que c’est le jury qui mène l’entretien, choisit les sujets et leur ordre de traitement. Vous ressortirez de toute façon de vos entretiens en ayant la sensation de ne pas avoir tout dit, de ne pas avoir eu assez de temps. Cette sensation tiendra notamment au fait que le jury dirige l’entretien et choisit ses axes. Ce sera à vous, nous y reviendrons, de tenter de faire passer néanmoins vos messages.
En troisième lieu : soyez agréable et ouvert.
Pénétrez-vous de l’idée que les jurys voient entre dix et vingt candidats par jour et que certains membres ne sont pas rémunérés. Le minimum qu’ils attendent de vous est donc que vous soyez d’une agréable compagnie. Si les membres des jurys n’ignorent pas que vous êtes pour la plupart, empreints de stress, vous devez prendre sur vous et vous montrer de commerce agréable. En d’autres termes, trop d’étudiants font, inconsciemment, partager à leurs jurys leur angoisse et créent, involontairement, une tension parfois difficile à dissiper.
Les jurys feront ce qu’ils pourront pour vous mettre à l’aise. Il n’en demeure pas moins que l’entretien reste un entretien, ayant pour objectif de vous apprécier et de vous évaluer. Vos entretiens se dérouleront dans une grande part comme vous le voudrez. Si vous entrez en souriant, demeurez d’un contact facile, montrez que vous êtes content d’être en face d’eux, tout se passera bien.
En quatrième lieu : faites preuve d’humilité.
Il arrive à certains étudiants de prendre les membres des jurys pour ce qu’ils ne sont pas et de leur faire comprendre. Fort logiquement, cette posture hérissera votre jury et sera sanctionnée.
Entendons-nous. Vous avez vos opinions et personne ne vous demande, bien au contraire, d’y renoncer. Mais la façon dont vous les affirmez et y tenez constitue un véritable enjeu. Vous devez en l’espèce savoir conjuguer fermeté sur le fond et souplesse sur la forme, mais surtout ne pas considérer que les points de vue ou positions du jury dateraient ou seraient émises par des individus « n’ayant rien compris »... Vous devez donc admettre les opinions et points de vue divergeant des
vôtres et montrer que vous êtes réellement dans cet état d’esprit.
Vous devez donc vous installer dans une posture d’écoute et de débat, en écoutant et respectant,
réellement, les positions des autres.
Consubstantielle au bon candidat, l’écoute doit être active et attentive. Elle n’empêche en aucun cas
l’expression de désaccords de votre part ni la production d’une argumentation allant dans un autre
sens que celui adopté, parfois de façon factice d’ailleurs, par un membre de votre jury.
Votre cinquième façon d’être a trait au contenu même de vos propos.
Il est entendu que les jurys ne cherchent en aucun cas à recruter des clones ou des étudiants
correspondant à un modèle qui serait prédéfini. La diversité des profils recrutés fait partie intégrante de la mission des jurys. Ces derniers sont donc sensibles à la différence, à ce qui rendra votre candidature rare et distinctive.
Pour autant, mieux vaut mettre en avant des expériences peu banales que des idées. En d’autres
termes, vous devez « rester dans les clous » des positions admissibles. Sans tomber, surtout, dans le
« politiquement correct », vous devez veiller à ne pas choquer votre jury par l’expression d’opinions
que vous savez aller à l’encontre de l’évolution sociétale.
Je me souviens d’un étudiant qui n’hésitait pas à justifier les différences de salaires entre les hommes
et les femmes.
Que cela vous convienne ou non, vous devez donc surveiller vos propos.. Même si, en votre for intérieur,
vous ne jugez pas nécessaire de raisonner le capitalisme et d’en limiter les excès, que les dirigeants
d’entreprise ne doivent se préoccuper que du profit sans prêter attention à leur environnement ou
que l’immigration n’est pas un bienfait pour l’Europe par exemple, vous devez être très prudent dans
l’expression de ces points de vue. En rupture avec les idées, valeurs et pratiques des institutions, ces points de vue risquent fort d’indisposer votre jury. Surtout, ils sont à même de l’amener à considérer que leur institution ne vous convient pas, alors que vous êtes devant eux pour tenter de les convaincre du contraire...
Enfin, vous vous devez d’être authentique.
Il s’agit de toute façon du meilleur service que vous pouvez vous rendre ! Être authentique signifie que vous devez être vous-même, en prenant en compte, autant que vous le pouvez, ce que vous ont dit les personnes que vous avez interrogées pour cerner la perception que vous avez de vous.
Vous vous connaissez. Vous savez si vous avez une nature expansive ou timide, si parler à des tiers vous stimule, vous handicape ou vous indiffère. Ne cherchez pas trop, même sur le plan de l’aisance oratoire, à sortir de vous-même. Les meilleurs orateurs sont ceux dont la passion ou l’enthousiasme sont les plus communicatifs, pas ceux qui parlent le mieux.
Ne vous contraignez pas non plus à jouer un rôle que personne ne vous demande de jouer. Bien au contraire. Votre différence apparaîtra dans votre façon d’être, non dans votre aptitude à singer un modèle que vous vous seriez donné.
Il est bien entendu que vous vous êtes préparé et que vous avez creusé en profondeur votre projet et pourquoi vous aspirez à l’institution à laquelle vous postulez et à nulle autre. Ensuite, soyez vous-même. C’est en effet votre personnalité, votre caractère qui importent aux membres de votre jury, donc c’est en étant vous-même, naturel, que vous les convaincrez le mieux.
... mais sachez aussi que vous avez des droits !
Si vous avez de nombreux devoirs, ou de nombreux points de passage obligés, et évoluez, dans le cadre des entretiens, pour une part sous contrainte, vous n’êtes pourtant pas entièrement corseté.
Vous avez, même si vous ne les avez pour l’instant pas en tête, de réels et multiples droits dont vous pouvez user, sinon abuser.
Le premier droit dont vous disposez est celui de ne pas être à l’aise, d’avoir le trac.
Vous n’êtes pas un surhomme et les membres de vos jurys non plus. Il est donc absolument normal que, compte tenu des enjeux, vous soyez angoissé. Dites-vous bien d’une part que ce stress, cette pression que vous ressentez sont de bon aloi. Certains candidats, prenant les oraux d’entretien « par-dessus la jambe », s’y présentent trop décontractés. Le jury ne vous en voudra jamais de manifester par votre trac votre prise de conscience des enjeux, pour lui comme pour vous. Et, d’autre part, que votre jury le sait, y est habitué et va chercher à vous aider à évacuer votre stress.
Le droit de ne pas être à l’aise, au début de votre entretien au moins, vous est donc reconnu. Votre enjeu va donc consister à réduire l’impact et la durée de manifestation de votre stress. Le fait que vous sachiez que votre jury est appelé à le comprendre et à l’admettre vous aidera à le circonscrire.
Vous avez naturellement – c’est votre deuxième droit – le droit de ne pas savoir.
Vous n’êtes pas omniscient, pas plus que les membres de votre jury d’ailleurs. Vous avez forcément des lacunes et rencontrez un stade au terme duquel vos connaissances s’arrêtent. Rien que de plus normal. Le jury ne s’attend bien évidemment pas à ce que vous sachiez tout sur tout.
Entendons-nous néanmoins là aussi. Si vous avez le droit de ne pas savoir, sans que votre « ignorance » soit d’une quelconque façon de nature à vous sanctionner, il est trois domaines dans lesquels le jury sera moins indulgent. Le premier de ces domaines est l’institution à laquelle vous aspirez. Le jury ne comprendra pas que vous ne vous soyez pas immergé en votre future institution, donc en ses concurrentes également et interprétera
votre manque de connaissances comme une marque d’impréparation, donc de dilettantisme.
Le deuxième domaine a trait à votre projet. Le jury s’attend à ce que vous soyez a minima attiré par un secteur d’activité et que vous soyez à jour sur son actualité et sur les enjeux qui lui sont connexes. Par exemple, un candidat souhaitant travailler dans le domaine du luxe qui ne connaîtrait pas l’actualité
des groupes L’Oréal, LVMH ou KERING ne sera pas perçu comme spontanément crédible dans ses
aspirations...
Le troisième domaine a trait à « l’honnête homme » que les jurys s’attendent à rencontrer. En d’autres
termes, vous êtes de votre temps, donc forcément au courant de l’actualité, notamment économique.
Face à une question dont nous ne détenons pas la réponse nous vient néanmoins souvent la tentation
de répondre. Nous répondons alors à côté, produisons une mauvaise réponse. Sauf s’il s’agit de
questions simples touchant aux domaines évoqués ci-dessus, dites-vous bien que cela n’est pas grave.
Il arrive à tout le monde, c’est votre troisième droit, de se tromper.
Si tel est le cas, donc si vous produisez une mauvaise réponse, soyez convaincu que vous en avez le droit.
Personne ne vous en voudra de ne pas tout savoir et les jurys poussent parfois leur questionnement
afin de cerner jusqu’où vous savez.
Si votre jury est donc prêt à admettre une mauvaise réponse, il n’appréciera en revanche que peu les
réactions produites par certains candidats dans ce cas. L’une de ces réactions consiste par exemple
à considérer explicitement que cela n’était pas grave que de ne pas savoir la réponse à la question
posée. Cette réaction en dit au fond long sur ce que vous pensez de la pertinence ou de l’importance
de la question. Or le jury, ce qui est logique, n’aime pas qu’un candidat lui fasse comprendre que sa
question n’était pas pertinente...