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Quelques conseils et remarques pour améliorer la copie des futurs candidats :



  • Les candidats doivent faire un effort de présentation, soigner leur écriture et aérer leurs copies afin de faciliter la lecture des correcteurs. En particulier, un effort doit être fourni en matière d’orthographe, cet élément étant intégré au barème de correction.
  • Des éléments basiques de vocabulaire doivent également être acquis pour éviter notamment des contre-sens. 
  • Les remarques d’ordre personnel ou les opinions politiques ne doivent pas apparaître dans l’épreuve. 
  • Enfin, les candidats ne doivent pas hésiter à revenir au texte et à le relire attentivement car de nombreuses réponses y figuraient clairement. Il suffisait bien souvent de les repérer.

Comment se présenter lors d'un entretien devant un jury ?


Préparer un oral c’est faire preuve de curiosité et la seule visite attentive du site du ministère si elle n’est pas suffisante peut aider à répondre à de nombreuses questions. Mais c’est également la conséquence d’attitudes inadaptées à un emploi dans le service public.
De nombreux candidats obtiennent une note éliminatoire. C’est la conséquence d’une absence de préparation du concours et de connaissances très faibles voire inexistantes sur l’environnement professionnel et le ministère qui recrute. Apprendre par cœur des sigles est une chose, mais comprendre ce que l'on apprend est un plus apprécié du jury (en particulier sur les acronymes..)

  • Le stress que l’on peut comprendre n’explique pas tout (jugements de valeur, remarques déplacées, attitudes hautaines, familiarité sont à bannir…) 
  • Un bonjour lorsque le membre de jury vient chercher le candidat, un autre bonjour en entrant dans la salle et un sourire, même léger, donnent déjà une bonne impression. Le jury comprend le stress des candidats, mais une personne qui ne sourit pas pendant 30 minutes et garde une attitude très fermée voire sur la défensive ne met pas toutes les chances de son côté. 
  • Le fait d'arriver en tenue peu soignée ou jean déchiré "à la mode" couplé à une absence totale d'intérêt pour la fonction publique et de sens du service public dessert les candidats. L’entrée dans la fonction publique est un acte qui doit être pensé. 
  • Les valeurs, les grands principes du service public, les droits et obligations du fonctionnaire doivent être connus 
  • Il est recommandé aux candidats de s'interroger sur leur motivation à passer le concours et leur capacité à l'expliquer clairement au jury. 
  • Un candidat incapable d'expliquer pourquoi il se présente devant le jury part déjà avec un handicap certain…
  • Le jury apprécie et valorise les candidats qui ont fait preuve d'ouverture d'esprit lors de l'entretien, en particulier sur des questions de connaissance de l'actualité, par exemple 

Rapport du jury du concours interne et externe d’adjoint administratif principal 2ème classe Session 2019

Lorsque vous êtes invité à passer un entretien devant un jury, que ce soit pour un emploi, une admission à une école ou une participation à un concours, la manière dont vous vous présentez est cruciale pour laisser une impression positive. Face à un groupe de personnes chargées de vous évaluer, il est essentiel de préparer votre présentation pour maximiser vos chances de réussite. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les étapes clés pour vous présenter de manière efficace lors d'un entretien devant un jury.

1. La préparation en amont

La première étape pour bien se présenter devant un jury est de se préparer soigneusement. Voici ce que vous pouvez faire :

a. Comprendre le contexte

Renseignez-vous sur le jury et l'objectif de l'entretien. Qui sont les membres du jury ? Quels sont leurs rôles et leurs attentes ? Quelle est la nature de l'entretien (emploi, études, concours) et quelles sont les compétences ou qualités recherchées ?

b. Révision de votre parcours

Passez en revue votre CV ou votre dossier académique, en soulignant les expériences, les compétences et les réalisations pertinentes que vous souhaitez mettre en avant. Soyez prêt à discuter en détail de ces points.

c. Préparation des réponses aux questions courantes

Anticipez les questions que le jury pourrait vous poser et préparez des réponses claires et concises. Par exemple, soyez prêt à parler de vos forces et faiblesses, de vos réalisations passées et de vos objectifs futurs.

2. L'attitude professionnelle

Votre attitude et votre comportement sont essentiels pour faire une bonne impression. Voici quelques conseils à suivre :

a. La ponctualité

Arrivez à l'entretien à l'heure prévue. Cela démontre votre sérieux et votre respect envers le jury.

b. La tenue vestimentaire

Choisissez une tenue appropriée en fonction du contexte de l'entretien. Optez pour une tenue professionnelle et soignée qui correspond au secteur d'activité ou à l'événement.

c. La communication non verbale

Soyez conscient de votre langage corporel. Maintenez un contact visuel, serrez la main de manière ferme et évitez les gestes nerveux. Une posture confiante est essentielle.

3. La présentation orale

Lorsque vous vous exprimez devant le jury, veillez à être clair et convaincant :

a. Parlez lentement et clairement

Évitez de vous précipiter lorsque vous répondez aux questions. Prenez le temps de formuler vos pensées et d'articuler correctement vos mots.

b. Structurez vos réponses

Organisez vos réponses de manière logique en utilisant une structure comme le STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) pour les questions basées sur des expériences passées.

c. Soyez authentique

Soyez vous-même et soyez honnête dans vos réponses. Les jurys apprécient l'authenticité.

4. La gestion du stress

Enfin, il est normal d'être nerveux lors d'un entretien devant un jury. Voici quelques astuces pour gérer le stress :

a. La respiration profonde

Prenez quelques respirations profondes pour vous calmer avant de commencer l'entretien.

b. La pratique

Entraînez-vous à répondre aux questions d'entretien avec un ami ou un mentor pour vous sentir plus à l'aise.

En conclusion, bien se présenter devant un jury demande de la préparation, de l'attitude professionnelle et de bonnes compétences en communication. En suivant ces conseils, vous augmenterez vos chances de laisser une impression positive et de réussir lors de votre prochain entretien devant un jury. N'oubliez pas que chaque opportunité d'entretien est une occasion d'apprentissage, même en cas de non-sélection. Utilisez chaque expérience pour vous améliorer et progresser dans votre carrière ou vos études.

Questionnaire de culture générale :les institutions européennes, les institutions françaises

Les institutions européennes


Le nombre actuel de députés est de ?
A. En moyenne 577
B. En moyenne 750
C. En moyenne 1200

L’Union économique et monétaire a été créée par ?
A. Le traité de Rome
B. Le traité de Maastricht
C. Le traité de Lisbonne

Les députés européens siègent ?
A. le 21 décembre 1956
B. le 25 mars 1957
C. le 26 juillet 1958


 Le traité de Rome créant la Communauté économique européenne est signé :
A. le 21 décembre 1956
B. le 25 mars 1957
C. le 26 juillet 1958

Le Conseil européen est instauré en :
A. 1960
B. 1974
C. 1988

Qui a prononcé la célèbre phrase « I want my money back » ?
A. Helmut Kohl
B. François Mitterrand
C. Margaret Thatcher

La Communauté économique européenne se transforme en Union européenne à la faveur du traité :
A. de Berlin
B. de Maastricht
C. de Vienne

Le mandat des députés européen est de ?
A. 5 ans
B. 3 ans
C. 7 ans
D. 8 ans



Les institutions françaises

Aux termes de l’article 1er de la Constitution, la France est une République :

  1. sociale
  2. socialiste
  3. sociale-démocrate


L’organisation de la France est :

  1. centralisée
  2. déconcentrée
  3. décentralisée


Le régime politique français repose sur le principe :

  1. de la souveraineté nationale
  2. de la souveraineté des institutions
  3. de la souveraineté populaire


L’initiative de la révision de la Constitution appartient :

  1. au gouvernement
  2. au Parlement
  3. au président de la République et aux membres du Parlement


Pour aboutir, une révision de la Constitution doit être approuvée :

  1. par le Conseil constitutionnel
  2. par référendum
  3. par référendum ou par le Congrès


L’égalité entre hommes et femmes :

  1. est prévue de façon générale par la Constitution
  2. figure dans la Constitution mais uniquement en ce qui concerne l’accès aux mandats électoraux
  3. n’est pas inscrite à ce jour dans la Constitution


Quel est le régime politique de la France ?

  1. C’est un régime présidentiel
  2. C’est un régime parlementaire
  3. C’est un régime hybride


Combien de révisions de la Constitution sont intervenues depuis 1958 ?

  1. 17
  2. 24
  3. 33


Comment le président de la République est-il élu ?

  1. Au scrutin majoritaire uninominal à un tour
  2. Au scrutin majoritaire uninominal à deux tours
  3. Au scrutin de liste à deux tours


Quand la première élection présidentielle au suffrage universel direct a-t-elle eu lieu sous la Ve République ?

  1. 1958
  2. 1962
  3. 1965


Quel est l’âge minimum pour être candidat à la présidence de la République ?

  1. 23 ans
  2. 25 ans
  3. 18 ans


Combien de mandats consécutifs un président de la République peut-il exercer ?

  1. 3
  2. Il n’y a pas de limitation
  3. 2


Qui nomme le Premier ministre ?

  1. Le Parlement
  2. Le Conseil Constitutionnel
  3. Le président de la République


Un ministre peut-il exercer un mandat parlementaire

  1. Oui
  2. Non


À qui appartient l'initiative d'une loi ?

  1. Au gouvernement et aux députés
  2. Au gouvernement et aux parlementaires
  3. Aux députés et aux sénateurs



Réseaux sociaux : attention à ce que vous racontez !



Article R434-29

Le policier est tenu à l'obligation de neutralité.
Il s'abstient, dans l'exercice de ses fonctions, de toute expression ou manifestation de ses convictions religieuses, politiques ou philosophiques.
Lorsqu'il n'est pas en service, il s'exprime librement dans les limites imposées par le devoir de réserve et par la loyauté à l'égard des institutions de la République.
Dans les mêmes limites, les représentants du personnel bénéficient, dans le cadre de leur mandat, d'une plus grande liberté d'expression.

Les tatouages sont-ils autorisés dans la police?

Port des tatouages, barbes et moustaches, bijoux ou accessoires de mode par les personnels affectés dans les services de la police nationale : les consignes



Les tatouages, qu’ils soient permanents ou provisoires, ne sauraient être admis dès lors qu’ils constituent un signe manifeste d’appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative ou s’ils portent atteinte aux valeurs fondamentales de la Nation. 

Il en est de même s’agissant de tout élément, signe ou insigne ostentatoire de même nature qui serait porté par la personne. Les tatouages visibles du public, qui n’entrent pas dans la catégorie précédente, ne doivent pas dénaturer ou compromettre la relation du policier avec les usagers. Le  cas échéant, ce tatouage sera masqué quelle que soit sa tenue, lorsque le policier est en contact avec le public ou lorsqu’il est en tenue d’uniforme. 

Face à un tatouage dont la direction d’emploi se demande s’il est susceptible de constituer un manquement à une obligation déontologique, il sera possible de saisir l’IGPN par le biais de la messagerie : igpn-cadre@interieur.gouv.fr. 

Ce service répond pour l’ensemble des directions d’emploi à des consultations juridiques bilatérales. Par ailleurs, la coupe de cheveux, les moustaches ou la barbe doivent demeurer courtes, soignées et entretenues, sans fantaisie, compatibles avec le port des coiffes de service. Ainsi, la coiffure réglementaire pour les fonctionnaires féminines qui ont les cheveux longs est, pour des raisons de sécurité, le chignon. Afin de respecter les exigences de sécurité et la nécessaire étanchéité du matériel prescrite par le fabricant, le port de la barbe ou des favoris ne pourra pas être autorisé lors de l’utilisation des équipements spéciaux de la tenue NRBC, à l’exception des entraînements et exercices. Enfin, le port de bijoux, tels que les anneaux, piercings, pierres précieuses et métaux incrustés, ou implants sous la peau, est interdit, en raison du danger qu’il représente pour le fonctionnaire en cas d’intervention nécessitant l’emploi de la force. 

Vous veillerez qu’à la prise de service l’encadrement veille non seulement à la bonne présentation des fonctionnaires placés sous leur autorité, mais qu’il se montre également vigilant et réactif lorsque, le cas échéant, cette présentation contrevient aux principes déontologiques ou de sécurité. Je vous remercie de bien vouloir assurer la plus large diffusion de la présente instruction. Vous me ferez part des éventuelles difficultés que vous pourriez rencontrer dans sa mise en œuvre.

Fait le 12 janvier 2018. Le préfet, directeur général de la police nationale, E. Morvan


Mots de liaison à utiliser dans une épreuve écrite

Les arguments développés doivent être reliés entre eux par des connecteurs logiques pour aider au cheminement intellectuel. En voici quelques exemples :

• Addition : et, de plus, puis, en outre, ainsi que, également...
• Alternative : ou, soit ... soit, d’une part d’autre part.
• But : afin que, pour que, de façon à ce que
• Cause : car, en effet, effectivement, comme, par, parce que, puisque, vu que, étant donné que, grâce à, à cause de en raison de, du fait que, dans la mesure où...
• Comparaison : comme, de même que, ainsi que.
• Concession : malgré, en dépit de, quoique, bien que, alors que, quel que soit, même si
• Conclusion : en conclusion, pour conclure, en guise de conclusion, en somme, ainsi, donc, en résumé, en un mot, par conséquent, finalement, enfin
• Condition, supposition : si, à condition que, en admettant que, en supposant que, dans l’hypothèse où, dans le cas où
• Conséquence : donc, alors, ainsi, par conséquent, d’où, en conséquence, conséquemment, par suite, c’est pourquoi, de sorte que, en sorte que, de façon que, de manière que, si bien que
• Classification, énumération : d’abord, tout d’abord, premièrement, deuxièmement, après, ensuite, de plus, quant à, puis, en dernier lieu, pour conclure, enfin
• Explication : savoir, à savoir, c’est-à-dire, soit
 Illustration : par exemple, comme ainsi, c’est ainsi que, c’est le cas de, notamment, à l’image de, comme l’illustre, comme le souligne
• Justification : car, c’est-à-dire, en effet, parce que, puisque, du fait de
• Liaison : alors, ainsi, aussi, d’ailleurs, en fait, en effet, de surcroît, de même, également, puis, ensuite, de plus, en outre
• Opposition : mais, cependant, or, en revanche, alors que, pourtant, par contre, tandis que, néanmoins, au contraire, d’un autre côté, en dépit de, malgré, au lieu de, d’une part...d’autre part
• Restriction : cependant, toutefois, néanmoins, pourtant, mis à part, ne ... que, en dehors de, hormis, à défaut de, excepté, sauf, uniquement, simplement que, au moment où .....

Concours externe Gardien de la paix : ce qu'il faut savoir!

A quel moment s'apprécie le diplôme pour le concours de gardien de la paix ?
Le candidat doit être titulaire du baccalauréat le jour de la première épreuve organisée pour l’admissibilité.

Que disent les textes concernant le casier judiciaire ? 
La loi du 13 juillet 1983 prévoit que les mentions inscrites au bulletin n°2 du casier judiciaire doivent être compatibles avec l’exercice des fonctions envisagées.

Faut-il la nationalité française pour exercer dans la police nationale ?
Les carrières au sein de la police nationale en qualité de policier des corps actifs et de police technique et scientifique nécessitent d’être de nationalité française. En revanche, les concours de la filière administrative sont ouverts aux personnes possédant la nationalité française, ou celle d’un État membre de la Communauté européenne.
Il est possible de se présenter aux concours externes de la police avec la double nationalité.

Quelle limite d’âge pour quel concours de la police nationale ?
Corps actif :
Les conditions d’accès aux sélections d’adjoint de sécurité et aux concours de corps actifs de la police nationale (gardien de la paix, officier et commissaire) imposent une limite d’âge et aucune dérogation n’est prévue par les textes pour le recrutement d’adjoint de sécurité.
Corps technique et scientifique :
Il n'y a pas de limite d'âge pour présenter les concours de la police technique et scientifique.

Toutes les informations concernant les limites d'âge pour l'accès à toutes les sélections et concours de la police nationale se trouvent dans la rubrique Nous rejoindre.

A partir de quel âge doit-on justifier de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC, ex JAPD) ?
D'après l'article 2 de la loi n° 97-1019 "les personnes âgées de plus de 25 ans sont dispensées de leur obligation du service national et à ce titre, aucun justificatif n'est demandé aux intéressés".
Pour les moins de 25 ans, la Journée Défense et Citoyenneté (ex JAPD) est obligatoire ou tout au moins, être en position régulière au regard des obligations du service national.

Qu’entend-on par équivalence de diplôme pour passer le concours de gardien de la paix?
On entend par équivalence de diplôme le fait de justifier d’au moins trois ans d’activité dans la même catégorie socioprofessionnelle que celle de l’emploi postulé ou deux ans pour les titulaires du diplôme directement inférieur.
Pour le concours de gardien de la paix, sont admis en équivalence du bac, trois ans d’activité dans les métiers de la sécurité pour une personne sans diplôme ou deux années avec un diplôme national du brevet, du CAP ou du BEP.
Guide des catégories socioprofessionnelles sur le site de l’insee, catégorie 53 (nouvel onglet).

Peut-on intégrer la police nationale avec un diplôme étranger ?
Il est possible de passer les concours de la police nationale avec un diplôme étranger reconnu par les autorités françaises. Les candidats en possession d’un diplôme étranger sont invités à consulter le site du centre national d'études pédagogiques (ciep-nouvel onglet) pour se renseigner sur le niveau d'étude auquel correspond leur diplôme international.

Existe-il des dispositifs dérogatoires pour entrer dans la police nationale ?
Les militaires (les pompiers de Paris et de Marseille, ainsi que les gendarmes) peuvent bénéficier de deux dispositifs dérogatoires pour entrer dans la police nationale :

Le dispositif « dérogatoire » de solidarité nationale (Emplois Réservés) est ouvert aux militaires blessés en OPEX titulaires d’une pension militaire d’invalidité, qu’ils soient en activité ou RDC/RCA. L’agrément préalable du ministre des armées n’est pas requis.

Cette procédure permet d’accéder à la fonction publique, après entretiens de sélection, dans ses trois versants (fonction publique d'État-FPE, de la fonction publique territoriale-FPT ou de la fonction publique hospitalière-FPH) et dans toutes les catégories d’emploi (haut niveau, A, B et C).
 
Le dispositif « dérogatoire » de reconversion (article l. 4139-2 du code de la défense) est ouvert sous conditions aux MILITAIRES et ANCIENS MILITAIRES.

Un MILITAIRE qui remplit certaines conditions de grade et d'ancienneté peut être détaché dans un corps ou un cadre d'emplois de fonctionnaire civil relevant de la fonction publique d'État (FPE), de la fonction publique territoriale (FPT) ou de la fonction publique hospitalière (FPH).

Un ANCIEN MILITAIRE qui remplit certaines conditions de grade et d'ancienneté peut être nommé en qualité de stagiaire dans un corps ou un cadre d'emplois de fonctionnaire civil relevant de la FPE, de la FPT ou de la FPH, dans les conditions prévues par les dispositions de leur statut particulier.
Renseignements utiles : https://www.defense-mobilite.fr/ (nouvel onglet)

Il existe également une "passerelle" police/gendarmerie. Chaque partie doit se renseigner auprès de son bureau de gestion du personnel.

Comment se préparer aux concours de la police nationale ?
Par le dispositif du « cadet de la République », les candidats à cette sélection bénéficient pendant une année en alternance d’une formation à l’emploi d’adjoint de sécurité et d’une préparation à un concours spécifique de gardien de la paix.

Dans le cadre de la promotion de l'égalité des chances, des préparations privilégiées aux concours externes d’officier et de commissaire de la police nationale en école nationale supérieure de police (l’ENSP Cannes-Écluses pour officier et l’ ENSP de Saint-Cyr-au-Mont-d’or pour commissaire) sont proposées à une vingtaine d’étudiants sélectionnés, issus de milieux sociaux défavorisés répondant aux critères d’inscription aux concours.

Des organismes privés ou publics dispensent également des préparations aux divers concours de la police nationale.
Les candidats peuvent se préparer avec les annales de sujets se trouvant sur le site à la rubrique « Nous rejoindre» puis le concours souhaité.
Pour les candidats aux concours internes : La police nationale offre des préparations par correspondance qui font l’objet d’un télégramme d’ouverture approprié.

Existe-il une taille réglementaire pour les concours ?
Les conditions pour se présenter aux sélections et concours de la police nationale n'imposent plus de critère de taille.

Peut-on transférer un dossier de candidature d’ADS vers un autre département ?
Il n'est pas possible de transférer un dossier dans un autre département, les sélections étant organisées tout au long de l'année par chaque département indépendamment des autres.
Il est toujours possible de déposer un nouveau dossier dans un autre département mais cela entraîne l’annulation des sélections dans l’ancien.

Existe-il des passerelles dans les métiers de la sécurité ?
La passerelle police (gardien de la paix) / gendarmerie (sous-officier) est la seule existante. Elle ne concerne que les policiers et gendarmes en activité.

Faut-il être titulaire du permis de conduire pour devenir policier ?
Seuls les stagiaires gardiens de la paix, lieutenants et commissaires de police ayant été reconnus aptes et possédant le permis de conduire (catégorie B) sont titularisés. Il est donc préférable d'obtenir le permis de conduire, soit avant l'obtention du concours, soit pendant la formation en école de police. Passer le permis lors de la première année d'affection fait prendre le risque d'une non titularisation en cas d'échec.

Quelles sont les limites d'âge pour passer le concours de gardien de la paix ?
La limite d'âge est de 35 ans. Elle peut être reculée, sans pouvoir excéder 37 ans au 1er janvier de l'année du concours, d'un an par enfant à charge, par personne handicapée à charge, par enfant élevé pendant neuf ans avant qu'il n'ait atteint son seizième anniversaire. Il n'y a pas de limite d'âge pour les mères et pères de trois enfants et plus, aux personnes élevant seules un ou plusieurs enfants et aux sportifs de haut niveau.

Qu'est-ce que l'enquête administrative?
Ceux qui ont réussi le concours font l'objet d'une enquête administrative qui consiste à vérifier leur bonne moralité. Les éléments de cette enquête conditionnent l'agrément du préfet territorialement compétent.

Qu'entend-on par être un sportif de haut niveau ?
Tout sportif est déclaré sportif de haut niveau lorsqu'il est inscrit sur une liste éditée par le ministère de la jeunesse et des sports (accès à la liste-nouvel onglet). Si votre nom n'apparaît pas sur la liste, rapprochez-vous de la fédération sportive. Définition d'un sportif de haut niveau (nouvel onglet).

Les épreuves sportives du concours de gardien de la paix 2020

Elles sont uniquement composées d’épreuves sportives (coefficient 4) : un parcours d’habilité motrice et un test d’endurance. Ces épreuves sont identiques pour le concours externe et interne.

Parcours d’Habilité Motrice (PHM)
Le PHM est composé de 10 ateliers à réaliser le plus vite possible :


  1. Porter un sac lesté (25 kg pour les femmes et 40 kg pour les hommes) sur 20 mètres sans le poser. Cette étape n’est pas comptabilisée dans le chronométrage global de l’épreuve, mais elle doit être réalisée en moins de 3 minutes pour être validée. Le candidat n’a le droit qu’à 3 tentatives.
  2. Réaliser 3 pompes pour les femmes et 5 pour les hommes.
  3. Franchir 3 haies, de 61 cm pour les femmes et de 71 cm pour les hommes.
  4. Traverser une poutre de 5 mètres de longueur.
  5. Progresser sur un parcours de cerceaux, un pied dans chaque cerceau.
  6. Réaliser 5 appuis alternés sur les jambes, 1 pied sur le sol et 1 pied sur un banc.
  7. Franchir 2 barrières de mousse de 120 cm de hauteur.
  8. Progresser sur une échelle horizontale sans appui ou rester suspendu pendant 20 secondes.
  9. Ramper sous un tunnel de 3 mètres.
  10. Slalomer sur 45 mètres entre des cônes.

Le parcours est chronométré. Lorsqu’un atelier n’est pas réalisé ou de manière incomplète, le jury attribue une pénalité allant de 5 à 30 secondes. Le temps final, comptabilisé après l’application de ces pénalités, détermine la note sur 20.


À noter : si le candidat ne tente pas un atelier ou abandonne en milieu de parcours, il obtient une note de zéro pour l’ensemble de l’épreuve.

Test d’Endurance Cardio-Respiratoire (TECR)
Le TECR consiste à réaliser des allers-retours en courant sur une distance de 20 mètres. Au fur et à mesure, l’instructeur fait retentir des signaux sonores. Le candidat doit accélérer son rythme pour qu’à chaque signal sonore, il arrive à se trouver à une extrémité des 20 mètres. Le temps entre les signaux sonores diminue toutes les minutes pour pousser le candidat à accélérer et courir ces 20 mètres de plus en plus vite.

On considère que le candidat a tenu un palier d’une minute, s’il est à moins de deux mètres de l’extrémité à chaque fois que le signal sonore retentit pendant cette minute. Lorsque le candidat n’arrive plus à être à au moins de 2 mètres de l’extrémité, l’épreuve s’arrête. Sa note (sur 20) sera calculée en fonction du dernier palier qu’il a validé.


Une note inférieure à 7/20 à l’une des deux épreuves sportives est éliminatoire.

Les épreuves sportives
Des moniteurs sont présents pour vous présenter en détail les consignes, les pénalités et répondre à vos interrogations. Conseils concernant le test de renforcement musculaire, le test d'endurance cardio-respiratoire et le parcours d'habileté motrice.Les épreuves physiques sont éliminatoires. Il faut s'y préparer sérieusement. La réussite ne s'improvise pas !

Anticiper
Profiter des parcours santé pour vous renforcer musculairement : les agrès peuvent vous permettre de vous entraîner correctement.
Faire du footing pour améliorer son cardio : alterner course rapide et temps de repos.
Réaliser les exercices dans les conditions réelles de l'épreuve pour améliorer son temps.
Manger des sucres lents (pains, céréales, pâtes...) avant les épreuves.

Le jour J
  • Tenue de sport : chaussures, pantalon et t-shirt de sport.
  • La tenue ne doit pas vous handicaper : ne rien porter pouvant vous gêner, ou vous blesser (chaînes, bagues...).
  • Gants et magnésie* autorisés : pouvant être utiles pour le parcours d'habileté motrice (PHM).
  • Manches longues conseillées : se protéger du contact du sol.
  • Vêtements très amples déconseillés : faciliter la vérification de la bonne exécution des mouvements.
  • Apporter un certificat médical : tout oubli entraîne l'élimination du concours.
  • En cas de doute, poser des questions avant son passage.
  • S'échauffer.
  • Bien écouter les commentaires : le non-respect des consignes est signalé durant l'épreuve.
  • Optimiser son énergie : plusieurs épreuves peuvent s'enchaîner la même journée.

*magnésite : poudre pour assécher les mains.

Epreuve du concours de sous-officiers de gendarmerie : culture générale




CONCOURS EXTERNE SUR ÉPREUVES D'ADMISSION AU CORPS DES SOUS-OFFICIERS DE GENDARMERIE 
ÉPREUVE DE COMPOSITION DE CULTURE GÉNÉRALE 
(Durée : 03 heures - coefficient : 7 – note éliminatoire < 6/20) 

Cette épreuve consiste en la rédaction d'un devoir sur un sujet d'ordre général, ayant pour objectif d'évaluer les qualités rédactionnelles des candidats.
Il est notamment attendu qu'ils aient une bonne culture générale et qu'ils présentent de bonnes aptitudes à exposer leur point de vue grâce à une argumentation pertinente.

Le devoir devra être soigneusement organisé (introduction - parties - conclusion) et une attention particulière sera portée à la maîtrise de la langue française.


Sujet : les smartphones renforcent-ils le lien social ? 
(Durée : 03 heures – coefficient : 7 – note éliminatoire < 6/20) 

Sujet : la protection de l'environnement est-elle une priorité ? 
(Durée : 03 heures – coefficient : 7 – note éliminatoire < 6/20) 

Sujet : la place du sport dans notre société. 
(Durée : 03 heures – coefficient : 7 – note éliminatoire < 6/20) 

Sujet : sommes-nous influencés par les médias ? 
(Durée : 03 heures – coefficient : 7 – note éliminatoire < 6/20) 

Quels sont les concours que l'on peut passer avec le bac?



Des concours pour les bacheliers dans la police, la sécurité ou l'armée

Le concours de gardien de la paix de la police nationale
Le concours de chef de service de la police municipale
Le concours de sous-officier de gendarmerie
Le concours de contrôleur des douanes branche surveillance
Le concours de contrôleur des douanes contrôle opérations commerciales
Le concours de technicien de tranquillité publique surveillance médiation de la Ville de Paris
Le concours de technicien de tranquillité publique surveillance protection de la Ville de Paris
Le concours de technicien de l'environnement du ministère de l'Ecologie
Des concours pour les titulaires du bac dans l'administration

Les postes administratifs de la fonction publique dans les domaines du secrétariat, de la comptabilité, des finances, de la communication, du juridique, etc, que ce soit dans une collectivité territoriale ou un ministère.

Le concours de rédacteur territorial
Le concours de secrétaire administratif de la ville de Paris - administration générale
Le concours commun de secrétaire administratif
Le concours de contrôleur des finances publiques
Le concours d'inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière
Le concours de secrétaire de documentation du ministère de la Culture
Le concours de secrétaire de Chancellerie
Le concours de contrôleur de l'Insee


Les bacs pros ou les bacs techno peuvent tenter leur chance aux concours de la filière technique et sciences de la fonction publique.

Le concours de technicien territorial
Le concours de technicien de l'administration pénitentiaire
Le concours de technicien de recherche et de formation du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
Le concours de technicien de la recherche à l'IRSTEA
Le concours de technicien d'art du ministère de la Culture
Le concours de technicien systèmes d'information et de communication du ministère de l'Intérieur
Le concours technicien supérieur forestier de l'Office national des Forêts
Le concours de technicien des services opérationnels, spécialité nettoiement de la Ville de Paris
Le concours de technicien de formation et de recherche Agriculture du ministère de l'Agriculture
Le concours élève restaurateur de l'Institut national du patrimoine

QCM Bac professionnel “Sécurité-Prévention” CONCOURS NATIONAL DE GARDIEN DE LA PAIX DE LA POLICE NATIONALE


CONCOURS NATIONAL DE GARDIEN DE LA PAIX DE LA POLICE NATIONALE
 SESSION DU 08 SEPTEMBRE 2016
PREMIER CONCOURS
QUESTIONNAIRE A CHOIX MULTIPLE
A OPTION SPECIALITE « SECURITE-PREVENTION »
DUREE TOTALE (incluant les 2 questionnaires) : 1 HEURE 30
Coefficient 2


Annales corrigés concours gardien de la paix 2016


Epreuve de culture générale, sujet d'annale corrigés 2016

DUREE TOTALE (incluant les 2 questionnaires) : 1 HEURE 30 / Coefficient 2.
Ce questionnaire comporte 80 questions. Une seule réponse par question est admise.

L’épreuve d’entretien individuel.


Premier conseil : projetez-vous !

Les jurys « embauchent », par construction, pour l’avenir. Ils effectuent, au fond, un pari sur vous
et sur le double bénéfice que vous allez retirer de l’institution et que l’institution va retirer de vous.
Fort logiquement, les membres des jurys cherchent à réduire les risques inhérents aux paris qu’ils
effectuent. Vous devez les aider, dans votre propre intérêt, à réduire ces risques. Pour ce faire,
vous devez vous projeter dans l’avenir et partager avec eux vos projections.
Ce travail de projection revient, en définitive, à se demander et à vous demander ce que vous
voulez faire de vous, comment vous voyez votre avenir. Il est logique que les jurys se posent et
vous posent la question.
Soyez rassurés, les plus jeunes d’entre vous éprouveront, sauf cas particulier, plus de difficultés
à effectuer cette projection. Normale, cette difficulté n’est pas sous-estimée par les jurys, dont
les membres sont bien conscients que votre jeunesse et votre inexpérience expliquent le flou
pouvant entourer votre projet. Mais cela ne doit pas vous empêcher pour autant de RASSURER
votre jury en lui expliquant que votre présence devant lui est le fruit d’une longue réflexion.

Ceci présuppose que vous sachiez bien de quoi vous parliez. Prenons un exemple : si vous envisagez de devenir chef de produit dans le secteur du luxe, vous devez posséder sérieusement les deux dimensions suivantes.
Le secteur tout d’abord : pourquoi lui ? En quoi se différencie-t-il d’autres secteurs ? Quels sont les grands acteurs et les grandes évolutions ? Et pourquoi ce secteur vous attire-t-il ?
Le métier ensuite. Si vous parlez d’un métier, cela signifie que vous vous êtes renseigné, que vous savez en quoi ce métier consiste. Gagez que le jury vous demandera, dans notre exemple, ce à quoi sert un chef de produit, quelles sont ses principales missions, comment et à quoi on distingue un bon chef de produit, quelles sont les qualités requises, en quoi consiste son quotidien de travail...


Deuxième conseil : vous devez vous vendre !

Les entretiens que vous allez passer sont des entretiens d’embauche. Ni plus ni moins. Ce sont donc des entretiens à l’issue desquels la partie « adverse » décide de vous « prendre » ou pas. Ceci dit, comme dans les entretiens d’embauche, l’autre partie peut décider de vous embaucher et que vous refusiez en définitive sa proposition...
Si les jurys souhaitent, en toute logique, attirer les meilleurs des candidats qui se présenteront, vous vous retrouvez d’une certaine façon, en tant que candidat, en posture de vente.
Entendons-nous bien. Se trouver en posture de vente ne signifie surtout pas mentir ou embellir les choses de façon outrancière. Vous seriez d’ailleurs rapidement sanctionné. La bonne posture est celle de l’étudiant ayant une bonne connaissance de lui-même et de ses expériences et capable de les évoquer de façon concise et motivante pour son auditoire.
La différence se fait souvent entre l’étudiant qui parle de ce qu’il a fait sans synthèse ni mise en perspective et celui qui y a réfléchi, qui croit en ce qu’il a fait et qui le fait partager.
Cette aptitude à vous promouvoir, donc à évoquer de manière convaincante vos expériences présuppose que vous ayez une claire vision, type d’expérience par type d’expérience, de ce en quoi ces expériences consistent et ce qu’elles vous ont apporté.
1. Vos loisirs et vos centres d’intérêt
Vos loisirs et centres d’intérêt sont explicatifs de votre personnalité et de votre caractère. Quelqu’un pratiquant le parapente recherche des sensations et met en oeuvre des aptitudes différentes de celles nécessaires pour la pratique des maquettes et des modèles réduits. L’un
comme l’autre transmettent, au travers de leurs centres d’intérêt respectifs, une part de leur
caractère et de leur personnalité.
Ne partez surtout pas de l’idée que les centres d’intérêt que vous avez n’ont... aucun intérêt.
Rien n’est plus faux. Ils en ont un si vous êtes apte à le transmettre, à faire partager à votre
jury vos passions, à expliquer ce qu’elles vous apportent et ce que vous y trouvez. Partagez vos
centres d’intérêt.
Prenons un exemple. De nombreux étudiants mentionnent les voyages comme faisant partie
de leurs centres d’intérêt et énoncent une liste de pays dans lesquels ils se sont rendus. Le jury se
sentira peu motivé par votre séjour aux États-Unis ou en Suède, sauf si vous avez pris, au préalable,
la précaution de réfléchir à ce que vous en avez retiré. Des millions de personnes se rendent aux
États-Unis chaque année. Ce qui importera donc sera les réflexions que ce voyage vous a permis
de faire, quelle vision des États-Unis et des Américains vous en avez ramené, dans quelle mesure
vous avez considéré que les États-Unis que vous avez vu ressemblent, ou pas, à leur légende...
L’important réside donc en l’analyse que vous êtes, au-delà des lieux communs, capable de
produire. Et, de ce point de vue, il y aura autant d’États-Unis que d’étudiants s’y étant rendus.
Cette approche vaudra pour tous vos centres d’intérêt ou loisirs.
Je me souviens d’une étudiante qui nous avait passionné en nous racontant l’intérêt qu’elle
portait à sa collection de poupées anciennes qui lui venait de sa grand-mère. Elle était très
cultivée, nous a parlé de femmes miniatures, du rapport entre les enfants et leurs jouets. Elle était
vraiment brillante.
Il n’y a donc pas de « bon » ou de « moins bon » loisir, de centre d’intérêt à évoquer ou à taire. Le
propos ne réside en effet pour les jurys pas tant au fond en les centres d’intérêt qu’en ce qu’en
disent les étudiants qui en parlent, leur aptitude à élargir et à élever le sujet notamment.

2. Vos expériences semi-professionnelles

Contrairement à ce que vous pensez sans doute, votre jury sera ravi de savoir que vous appartenez
à une chorale, une équipe de tennis de table ou un club d’échecs par exemple.
Vos expériences associatives sont riches d’enseignements, à condition là aussi de les extraire et de
savoir les évoquer. Toute expérience de ce type recèle en effet de substantiels enrichissements, dès
lors que vous en prenez conscience, les analysez et les faites partager.
Commencez, là aussi, par faire le point de vos différentes expériences de ce type, qu’il s’agisse
d’expériences déjà vécues ou en cours. Immergez-vous en elle et faites-en ressortir les différents
apports dont vous êtes bénéficiaire. En d’autres termes, que retirez-vous de chaque expérience ?
Quelles qu’elles soient, ces expériences associatives présentent par exemple comme points communs possibles de vous permettre le partage, de vous aider à vous fondre dans un groupe et à trouver votre place, à animer et organiser un groupe, la discipline collective...
Appréhendez donc chacune de vos expériences sous ces angles, ainsi que sous les angles qui leur seraient spécifiques. Que vous soyez membre d’une association sportive, humanitaire ou culturelle ne change au fond rien à ce que vous pouvez en retirer, dès lors que vous étudiez vos expériences à un certain niveau.
Ce niveau est justement celui que les jurys attendent que vous adoptiez. Vous ne devez donc pas évoquer vos expériences semi-professionnelles comme de simples passe-temps, mais y chercher et transmettre ce qui démontre par exemple votre sens de l’initiative, votre aptitude à évoluer en groupe, votre façon de résoudre les difficultés... autant de qualités requises chez un collaborateur d’entreprise...
En revanche, il y a une tentation à laquelle vous devez savoir résister : celle qui vous amènerait, pour vous conformer à l’image que vous avez de ce que les jurys attendent, à mentir.
Ne cherchez surtout pas à affabuler et à vous inventer une expérience que vous n’auriez pas vécue. Les jurys ne sont rapidement pas dupes et cela peut vous coûter très cher...

3. Vos différences

La première étape de votre démarche consiste à identifier vos différentes expériences, qu’elles soient de nature associatives, semi-professionnelles ou réellement professionnelles et à leur appliquer le mode de dissection que nous venons de voir.
Ne vous y trompez pas. Cette phase n’est pas chose aisée. Vous devez véritablement vous efforcer de cerner vos expériences, être capable d’en extraire le suc et de le restituer en quelques phrases.
Ce n’est pas tout.
Chaque candidat est unique... à condition qu’il le sache et le fasse partager.
La question se posant alors à vous à ce stade est de parvenir à cerner vos particularités, ce qui sera de nature à vous différencier par rapport à vos compétiteurs.
Par voie de conséquence, si vous avez le choix, cherchez plutôt à évoquer des expériences que vous savez être rares ou distinctives. Même au sein d’expériences classiques – stage dans une banque, appartenance à une association sportive par exemple – vous devez tenter d’en extraire ce qui vous différenciera et vous distinguera.
Vos différences peuvent tenir à vos expériences en tant que telles, à la façon dont elles se sont déroulées, aux responsabilités qui ont été les vôtres, à vos résultats... Demandez-vous, au regard de vos différentes expériences, ce qui semble être le moins banal, donc ce qui est susceptible de ne pas avoir été vécu, et donc appelé à être évoqué, par vos concurrents.

Votre objectif n’est bien sûr pas de vous faire passer pour quelqu’un d’unique, mais de faire en sorte
que le jury retienne des expériences singulières ou des circonstances peu usuelles.
La « promotion » du produit que vous représentez passe par la mise en avant de vos différences, de ce
que vous pensez être partagé par peu d’étudiants.

Troisième conseil : n’oubliez pas que vous avez des devoirs...

En vous présentant à un entretien oral de motivation, vous avez des devoirs que vous devez
impérativement remplir.

1. Savoir

Ce n’est pas négociable. Les attentes minimales des jurys consistent en effet à ce que vous soyez capable de justifier concrètement l’intérêt que vous portez à l’institution que chaque jury représente, donc que vous la connaissiez intimement.
Pour ce faire, vous devez consulter et vous approprier différentes sources. Ces sources sont de deux
natures. On peut en effet distinguer les sources internes à l’institution, donc les informations émises par elle (notamment par le biais du site Internet de l’institution, sur un salon d’orientation, pendant une Journée Portes Ouvertes, etc.) et les sources externes, soit les informations que vous pouvez recueillir sur elles mais qu’elle n’émet pas (forums, articles de presse, etc.).
Si la sous-partie précédente évoque ce que vous devez impérativement savoir sur votre future institution.

2. Être

Aller plus loin, c’est accepter d’adopter, si elles ne vous sont pas naturelles, plusieurs règles de
comportement, donc plusieurs façons d’être.
Première règle : la courtoisie.
Si le jury vous la doit et, d’une certaine façon, vous la garantit, la réciproque s’impose à l’évidence.
Être courtois et bien élevé fait donc partie des attentes de base, du socle minimal à partir duquel
votre relation avec votre jury pourra s’établir. Si vous êtes incorrect, donc ne respectez pas les règles
élémentaires de politesse, il est probable que le jury le deviendra à son tour.

Les membres de votre jury ne sont objectivement pas vos ennemis et n’ont aucune raison de le devenir. Ils ne le deviendront que si vous les y forcez...
Deuxième règle de comportement à adopter : soyez respectueux.
Entendons-nous bien cependant : respectueux ne veut pas dire servile. En aucun cas. Votre jury ne l’attend d’ailleurs pas et un excès en la matière vous desservirait nettement. Respectueux signifie simplement que vous devez, à l’endroit du rituel, des personnes et des idées, adopter une posture d’acceptation et de respect.
Respectueux du rituel signifie que vous devez respecter ce dernier, donc, par exemple, ne pas vous asseoir avant qu’il vous ait été donné l’autorisation de le faire, ni prendre la parole avant qu’elle ne vous ait été donnée.
Le respect du rituel passe également par le fait que vous avez compris, et que vous le montrez, que c’est le jury qui mène l’entretien, choisit les sujets et leur ordre de traitement. Vous ressortirez de toute façon de vos entretiens en ayant la sensation de ne pas avoir tout dit, de ne pas avoir eu assez de temps. Cette sensation tiendra notamment au fait que le jury dirige l’entretien et choisit ses axes. Ce sera à vous, nous y reviendrons, de tenter de faire passer néanmoins vos messages.
En troisième lieu : soyez agréable et ouvert.
Pénétrez-vous de l’idée que les jurys voient entre dix et vingt candidats par jour et que certains membres ne sont pas rémunérés. Le minimum qu’ils attendent de vous est donc que vous soyez d’une agréable compagnie. Si les membres des jurys n’ignorent pas que vous êtes pour la plupart, empreints de stress, vous devez prendre sur vous et vous montrer de commerce agréable. En d’autres termes, trop d’étudiants font, inconsciemment, partager à leurs jurys leur angoisse et créent, involontairement, une tension parfois difficile à dissiper.
Les jurys feront ce qu’ils pourront pour vous mettre à l’aise. Il n’en demeure pas moins que l’entretien reste un entretien, ayant pour objectif de vous apprécier et de vous évaluer. Vos entretiens se dérouleront dans une grande part comme vous le voudrez. Si vous entrez en souriant, demeurez d’un contact facile, montrez que vous êtes content d’être en face d’eux, tout se passera bien.
En quatrième lieu : faites preuve d’humilité.
Il arrive à certains étudiants de prendre les membres des jurys pour ce qu’ils ne sont pas et de leur faire comprendre. Fort logiquement, cette posture hérissera votre jury et sera sanctionnée.
Entendons-nous. Vous avez vos opinions et personne ne vous demande, bien au contraire, d’y renoncer. Mais la façon dont vous les affirmez et y tenez constitue un véritable enjeu. Vous devez en l’espèce savoir conjuguer fermeté sur le fond et souplesse sur la forme, mais surtout ne pas considérer que les points de vue ou positions du jury dateraient ou seraient émises par des individus « n’ayant rien compris »... Vous devez donc admettre les opinions et points de vue divergeant des
vôtres et montrer que vous êtes réellement dans cet état d’esprit.
Vous devez donc vous installer dans une posture d’écoute et de débat, en écoutant et respectant,
réellement, les positions des autres.
Consubstantielle au bon candidat, l’écoute doit être active et attentive. Elle n’empêche en aucun cas
l’expression de désaccords de votre part ni la production d’une argumentation allant dans un autre
sens que celui adopté, parfois de façon factice d’ailleurs, par un membre de votre jury.
Votre cinquième façon d’être a trait au contenu même de vos propos.
Il est entendu que les jurys ne cherchent en aucun cas à recruter des clones ou des étudiants
correspondant à un modèle qui serait prédéfini. La diversité des profils recrutés fait partie intégrante de la mission des jurys. Ces derniers sont donc sensibles à la différence, à ce qui rendra votre candidature rare et distinctive.
Pour autant, mieux vaut mettre en avant des expériences peu banales que des idées. En d’autres
termes, vous devez « rester dans les clous » des positions admissibles. Sans tomber, surtout, dans le
« politiquement correct », vous devez veiller à ne pas choquer votre jury par l’expression d’opinions
que vous savez aller à l’encontre de l’évolution sociétale.
Je me souviens d’un étudiant qui n’hésitait pas à justifier les différences de salaires entre les hommes
et les femmes.
Que cela vous convienne ou non, vous devez donc surveiller vos propos.. Même si, en votre for intérieur,
vous ne jugez pas nécessaire de raisonner le capitalisme et d’en limiter les excès, que les dirigeants
d’entreprise ne doivent se préoccuper que du profit sans prêter attention à leur environnement ou
que l’immigration n’est pas un bienfait pour l’Europe par exemple, vous devez être très prudent dans
l’expression de ces points de vue. En rupture avec les idées, valeurs et pratiques des institutions, ces points de vue risquent fort d’indisposer votre jury. Surtout, ils sont à même de l’amener à considérer que leur institution  ne vous convient pas, alors que vous êtes devant eux pour tenter de les convaincre du contraire...
Enfin, vous vous devez d’être authentique.
Il s’agit de toute façon du meilleur service que vous pouvez vous rendre ! Être authentique signifie que vous devez être vous-même, en prenant en compte, autant que vous le pouvez, ce que vous ont dit les personnes que vous avez interrogées pour cerner la perception que vous avez de vous.
Vous vous connaissez. Vous savez si vous avez une nature expansive ou timide, si parler à des tiers vous stimule, vous handicape ou vous indiffère. Ne cherchez pas trop, même sur le plan de l’aisance oratoire, à sortir de vous-même. Les meilleurs orateurs sont ceux dont la passion ou l’enthousiasme sont les plus communicatifs, pas ceux qui parlent le mieux.
Ne vous contraignez pas non plus à jouer un rôle que personne ne vous demande de jouer. Bien au contraire. Votre différence apparaîtra dans votre façon d’être, non dans votre aptitude à singer un modèle que vous vous seriez donné.
Il est bien entendu que vous vous êtes préparé et que vous avez creusé en profondeur votre projet et pourquoi vous aspirez à l’institution à laquelle vous postulez et à nulle autre. Ensuite, soyez vous-même. C’est en effet votre personnalité, votre caractère qui importent aux membres de votre jury, donc c’est en étant vous-même, naturel, que vous les convaincrez le mieux.
... mais sachez aussi que vous avez des droits !
Si vous avez de nombreux devoirs, ou de nombreux points de passage obligés, et évoluez, dans le cadre des entretiens, pour une part sous contrainte, vous n’êtes pourtant pas entièrement corseté.
Vous avez, même si vous ne les avez pour l’instant pas en tête, de réels et multiples droits dont vous pouvez user, sinon abuser.
Le premier droit dont vous disposez est celui de ne pas être à l’aise, d’avoir le trac.
Vous n’êtes pas un surhomme et les membres de vos jurys non plus. Il est donc absolument normal que, compte tenu des enjeux, vous soyez angoissé. Dites-vous bien d’une part que ce stress, cette pression que vous ressentez sont de bon aloi. Certains candidats, prenant les oraux d’entretien « par-dessus la jambe », s’y présentent trop décontractés. Le jury ne vous en voudra jamais de manifester par votre trac votre prise de conscience des enjeux, pour lui comme pour vous. Et, d’autre part, que votre jury le sait, y est habitué et va chercher à vous aider à évacuer votre stress.
Le droit de ne pas être à l’aise, au début de votre entretien au moins, vous est donc reconnu. Votre enjeu va donc consister à réduire l’impact et la durée de manifestation de votre stress. Le fait que vous sachiez que votre jury est appelé à le comprendre et à l’admettre vous aidera à le circonscrire.
Vous avez naturellement – c’est votre deuxième droit – le droit de ne pas savoir.
Vous n’êtes pas omniscient, pas plus que les membres de votre jury d’ailleurs. Vous avez forcément des lacunes et rencontrez un stade au terme duquel vos connaissances s’arrêtent. Rien que de plus normal. Le jury ne s’attend bien évidemment pas à ce que vous sachiez tout sur tout.
Entendons-nous néanmoins là aussi. Si vous avez le droit de ne pas savoir, sans que votre « ignorance » soit d’une quelconque façon de nature à vous sanctionner, il est trois domaines dans lesquels le jury sera moins indulgent. Le premier de ces domaines est l’institution à laquelle vous aspirez. Le jury ne comprendra pas que vous ne vous soyez pas immergé en votre future institution, donc en ses concurrentes également et interprétera
votre manque de connaissances comme une marque d’impréparation, donc de dilettantisme.
Le deuxième domaine a trait à votre projet. Le jury s’attend à ce que vous soyez a minima attiré par un secteur d’activité et que vous soyez à jour sur son actualité et sur les enjeux qui lui sont connexes. Par exemple, un candidat souhaitant travailler dans le domaine du luxe qui ne connaîtrait pas l’actualité
des groupes L’Oréal, LVMH ou KERING ne sera pas perçu comme spontanément crédible dans ses
aspirations...
Le troisième domaine a trait à « l’honnête homme » que les jurys s’attendent à rencontrer. En d’autres
termes, vous êtes de votre temps, donc forcément au courant de l’actualité, notamment économique.

Face à une question dont nous ne détenons pas la réponse nous vient néanmoins souvent la tentation
de répondre. Nous répondons alors à côté, produisons une mauvaise réponse. Sauf s’il s’agit de
questions simples touchant aux domaines évoqués ci-dessus, dites-vous bien que cela n’est pas grave.
Il arrive à tout le monde, c’est votre troisième droit, de se tromper.
Si tel est le cas, donc si vous produisez une mauvaise réponse, soyez convaincu que vous en avez le droit.
Personne ne vous en voudra de ne pas tout savoir et les jurys poussent parfois leur questionnement
afin de cerner jusqu’où vous savez.
Si votre jury est donc prêt à admettre une mauvaise réponse, il n’appréciera en revanche que peu les
réactions produites par certains candidats dans ce cas. L’une de ces réactions consiste par exemple
à considérer explicitement que cela n’était pas grave que de ne pas savoir la réponse à la question
posée. Cette réaction en dit au fond long sur ce que vous pensez de la pertinence ou de l’importance
de la question. Or le jury, ce qui est logique, n’aime pas qu’un candidat lui fasse comprendre que sa
question n’était pas pertinente...

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