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Les expressions fautives fréquentes

pécuniaire est invariable, comme l’adjectif judiciaire. Parler d’avantages « pécuniers » en tentant de le mettre au masculin est donc une faute.

– « seulement » remplace l’expression « ne… que » : « on a vu seulement un bateau » équivaut à « on n’a vu qu’un bateau ». Par conséquent, dire « qu’on n’a vu seulement qu’un bateau » est une faute. Dans le même genre, on ne doit pas dire « car en effet » ou « puis ensuite » : tout cela est du même genre que « monter en haut » ou « descendre en bas »…

– L’adverbe « en » ne doit pas précéder le participe passé « allé ». On ne doit donc jamais dire : « il s’est en allé » ou « ils s’étaient en allés » mais « il s’en est allé » et « ils s’en étaient allés ».

de suite (qui signifie : à la suite) et tout de suite (immédiatement)

– « malgré que » ne doit jamais être utilisé mais remplacé par « bien que »

– Il ne faut jamais dire « Elle est allée au coiffeur » (comme la vache au taureau, diront les mauvaises langues…) mais : « Elle est allée chez le coiffeur » 

On ne pallie pas « à » une difficulté, on pallie une difficulté.

– On ne se base pas sur telle ou telle connaissance, on se fonde sur elle.

– On se souvient « de » quelque chose et on se rappelle quelque chose. Pas l’inverse.

– On ne « présente » pas un examen, on « se présente à » un examen.

– Si l’on vient d’écraser le pied de son voisin, on dit « Excusez-moi » et jamais « Je m’excuse » car ce n’est pas à vous de vous pardonner vos bêtises. Dire « Je m’excuse », c’est avoir l’air d’être un insolent ou une andouille en grammaire.



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