Auteur : BERNAUD J.L et PRIOU P.
Utilité : Evaluation des intérêts en contexte d’orientation scolaire et professionnelle, gestion des carrières, recrutement, bilan personnel …
Type : Orientation
Age d’application : Adolescent/adulte 14 ans et +
Passation : Individuelle ou collective
Utilisation : L’inventaire de Rothwell-Miller (fin des années 50) est une version révisée du questionnaire australien (1947). Il a été ensuite adapté en France dans les années 60 par le professeur Bonnardel. Il a depuis, été largement utilisé dans notre pays, sous le sigle IRM (Bonnardel, 1971) comme outil d’aide au conseil en orientation. Une version plus récente a été élaborée par Bernaud et Priou (1993, 1994) donnant le IRMR. Cet outil s’appuie sur le fait que la plupart des individus ont des idées stéréotypées sur la nature des métiers, et élaborent à partir de ces idées leurs choix professionnels. Ainsi, lorsque les gens expriment une préférence ou une aversion pour une profession donnée, ils expriment en général leurs réactions à l’idée stéréotypée qu’ils en ont. Ce test appartient à la catégorie des questionnaires d’intérêts qui se base sur la typologie de Holland (RIASEC) à travers le classement de séries de métiers. Il est utilisé dans les domaines de l’aide à l’orientation, de la gestion du personnel et du conseil psychologique. Son but est d’apporter une information la plus objective possible concernant les intérêts, les attitudes et les motivations professionnelles des sujets examinés. Il permet d’évaluer les préférences professionnelles des personnes par rapport à douze catégories d’intérêts : plein air, mécanique, calcul, scientifique, contact personnel, esthétique, littéraire, musical, service social, travail de bureau, pratique, médical. De nombreuses études de validité interne et externe ont été menées avec soin et sont présentées dans le manuel IRMR-C. La fidélité du test est satisfaisante, sa validité appréciable. Le manuel IRMR-I explique comment interpréter le test à partir des règles générales et de nombreuses études de cas. La souplesse de l’inventaire permet de l’appliquer dans différents contextes : orientation scolaire et professionnelle, bilan d’évaluation, gestion prévisionnelle des emplois, reconversion, promotion, choix de formation, etc. On demande aux sujets de classer des professions (de toutes les classer pour l’exploitation du questionnaire) selon l’attirance qu’elles peuvent susciter (faire abstraction des aspects rémunération et aptitude à exercer ces métiers). Neuf listes différentes sont proposées, elles sont composées de douze professions devant être ordonnées de un à douze. Il est ensuite demandé d’indiquer trois professions préférées appartenant ou non aux métiers listées dans le questionnaire. Le report des résultats (notes brutes et standards) s’effectue sur une feuille de profil IRMR -P. Ce document a été élaboré pour faciliter l’interprétation des résultats en les représentant sous forme d’un graphique mettant en évidence les aspects les plus marquants. Cet instrument est simple d’utilisation et s’exploite aisément. De plus, la correction peut être envisagée selon trois options : soit par le psychologue, soit par les sujets eux-mêmes (autocorrection) ou encore à l’aide d’un logiciel de correction simple et rapide. Afin de faciliter l’exploitation des résultats, on dispose d’une base de données de métiers listant six cent-neuf professions représentant l’ensemble des secteurs d’activité. Elle peut se consulter selon deux modalités : soit par ordre alphabétique, soit en fonction des échelles d’intérêts de l’IRMR. Par ailleurs, un cahier de restitution offre la possibilité de synthétiser les principales données fournies par le questionnaire sous une forme claire et compréhensible par les sujets.
Editions : EAP
Date : 1994