Question: |
Réponses |
Question
n° 1 :
Le gendarme adjoint volontaire, militaire de la gendarmerie.
Après avoir défini la défense
opérationnelle du territoire (DOT), vous
présenterez les
missions générales et particulières
incombant à la gendarmerie.
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- La Gendarmerie Nationale est un acteur majeur de la
défense nationale visant à protéger la
population et les intérêts du pays. L'article L
1111-1 du code de la défense en atteste : «
Assurer en tout lieu, tout temps et contre toutes formes d'agression
l'intégrité de la patrie et de son peuple
». Alors qu'est-ce-que la défense
opérationnelle du territoire (acronyme : DOT) ?
Pour répondre à cette question, nous verrons dans
une première partie les objectifs du D.O.T. pour finir, dans
une deuxième et dernière partie, sur les missions
dévouées à la Gendarmerie.
La Gendarmerie, de part sa finalité, fait partie
intégrante du D.O.T. En liaison avec les autres formes de
défenses civile et militaire, elle concourt au maintien de
libertés fondamentales, de la continuité de
l'action du gouvernement et de la sauvegarde des organes essentiels de
la patrie.
Les objectifs du DOT sont nombreux : - Protéger les
installations et en particulier les installations nucléaire
stratégique.
- En cas d'agression reconnu par le Conseil de défense et de
sécurité intérieure, assurer au sol
une couverture générale pour s'opposer
à celle-ci.
- En cas d'invasion, assurer des missions de résistance.
Ces objectifs sont donc primordiaux mais quelles sont les missions de
la Gendarmerie ?
Tout d'abord, la Gendarmerie prend une place importante dans le D.O.T.
du fait de : - son statut militaire
- son maillage géographique (présence sur
l'ensemble du territoire graçe aux brigades)
- son expertise dans plusieurs domaines
- ses compétences en matière de renseignement
- ses moyens (la gendarmerie compte plus de 100 000 hommes/femmes et
une réserve opérationnelle pouvant être
mobilisée en tout temps).
Les missions de la Gendarmerie en DOT peuvent être
variées selon la forme de l'agression. Cependant, d'une
manière générale, elle s'axent sur :
-renseigner les autorités civile et militaire sur
l'agression et son évolution - sauvegarder les institutions
de la nation
- continuer, sauf priorités opérationnelles, des
missions de défense.
Des missions, plus particulières peuvent lui être
données comme : - participer à l'action de guerre
- participer à des missions de destruction.
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Question
n° 2 :
Communication et accueil.
A l'occasion du service, le gendarme est amené à
dialoguer avec différentes personnes. En
fonction du comportement et de l'attitude de ces personnes, quel style
doit il adopter :
- face à un contrevenant récalcitrant ?
- face à une victime ?
- face à un élu ?
- face à un bavard ?
- face à un énervé ? |
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- L'accueil, qu'il soit physique ou
téléphonique est une mission séculaire
et fondamentale de la Gendarmerie. Elle doit être de
qualité afin de répondre aux exigences de la
population et mener à bien ses missions de service public.
Gage de compétences et de professionnalisme, elle valorise
l'institution et permet de promouvoir son image de marque. Elle permet
aussi de créer une relation de confiance entre la population
et le gendarme. Une vraie valeur de proximité. Nous
définiron dans le premier paragraphe le métier
d'accueil et de communication pour finir par voir les
réactions à adopter pour chaque individu.
La communication peut se définir par un échange
verbal ou non verbal d'un individu à un autre. Au cours de
son service le militaire de la Gendarmerie peut être
confronté a plusieurs catégories sociales. Il
doit ainsi être apte à communiquer avec chacune
d'entre elles. Toute personne est differente mais à droit
à la même considération.
Cependant comment réagir selon le type d'individu
présent devant nous ?
Face à un contrevenant récalcitrant par exemple :
Pour gérer cette situation il faut rester ferme en lui
explicant la raison de son infraction.
Face à une victime : Elle peut être
potentiellement sous le choc ou assujetti au stress. Dans ce cas
là, il faut rassurer la personne, y porter une attention
particulière. L'idéal serait de la mettre dans un
environnement sain afin qu'elle puisse se calmer.
Face à un élu : Il faut adopter un style
professionnel due à sa fonction.
Face à un bavard : Il faut le laisser parler car nous
pouvons apprendre des informations. La personne se livre et participe
ainsi à la mission de renseignement du gendarme.
Face à un énervé : L'individu sera
automatiquement en phase de résistance et ne sera pas
receptif. Le style du gendarme doit être ferme mais
détaché pour ne pas enerver d'avantage
l'individu. Une fois en phase d'épuisement le gendarme
exposera ses arguments qui ont été
réfléchis.
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Question
n°3
Police de la circulation routière.
En cas d'accident de la circulation routière, les gendarmes
se transportent sur les lieux
rapidement. Quelles sont les mesures à prendre et les
premières opérations à effectuer afin
de prendre en compte correctement
l’événement ? |
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- Declarée « Priorité
Nationale » en 2000 puis « Grande cause Nationale
» en 2002 la securité routière est un
sujet majeur dans notre pays et pour le gouvernement. Le gendarme est
souvent l'un des premiers acteurs lorsqu'un accident vient d'avoir
lieu. Quelles sont ses actions lors de son arrivée sur
l'accident ? Nous verrons dans ce commentaire le déroulement
de l'action du gendarme afin de prendre en compte
l'évènement.
Bien que le CORG est destinataire des appels d'urgence l'alerte peut
être données par la brigade. Le transport sur les
lieux de la patrouille se doit d'être rapide. L'article
415-12 du code de la route donne la priorité aux
véhicules de gendarmerie sous réserve des
avertisseurs sonores et lumineux pour les cas demandant urgence et
nécessité. Cependant le conducteur doit respecter
les règles de prudence.
Sur les lieux les premières mesures sont l'auto-protection
(notamment avec le gilet jaune) et la protection des lieux et des
victimes afin d'éviter le sur-accident.
Les secours à la victime viennent ensuite.
Une fois le caractère d'urgence passé les
premières opérations sont à effectuer.
Il faut identifier les victimes et leur faire subir un
dépistage alcool et drogues. Une série de photos
doit être faite pour l'enquête ainsi qu'un croquis.
Enfin il ne faut pas oublier de réguler le trafic (article
130-
10 du code de la route). Pour finir il est nécessaire de
rendre compte (je suis, je vois, je fais, je demande). Cela permet
d'informer le commandant de brigade de la situation, de demander des
renforts, d'informer le procureur de la République,
d'informer le Maire en cas de décès et d'avertir
la famille des victimes.
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Question
n° 4 :
Usage des armes.
Définissez la légitime défense et
présentez les conditions liées à
l'acte d'agression
nécessitant une action de riposte |
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- Comme le nom l'indique les « gens d'armes
» sont habilitès à porter une arme.
Ceci implique la potentialité qu'il s'en servent selon des
cas bien précis. L'article 132-75 du code penal definit une
arme. « Tout objet servant à tuer ou blesser est
une arme. Tout objet supposé de tuer ou de blesser est
considerè comme une arme ». Un chien peut
être consideré comme une arme dès lors
qu'il est utilisè pour tuer ou blesser. Notons aussi qu'une
réplique d'arme peut être
considèrè comme une arme justement.
Dès lors quel est le cadre de la légitime
défense et ses conditions d'usage ? Dans une
première partie nous verrons la légitime
défense puis dans une seconde partie nous en verrons les
conditions.
L'article 122-5 du code penal régit la légitime
défense. Il est capital pour le gendarme. « N'est
pas penalement responsable la personne qui devant une atteinte
injustifiée envers elle ou autrui accompli dans le meme
temps un acte commandé par la légitime
défense sauf s'il y a disproportion entre la
gravité de l'atteinte et la riposte ».
Cependant, avant d'arriver à l'utilisation de l'arme
à feu le gendarme et soumis à plusieurs
conditions dont il est impossible de passer outre.
Pour bien évaluer la situation et remplir ces conditions le
gendarme dispose de moyens memo-technique : AIR et PIN. Pour utiliser
l'arme en légitime défense il faut que
l'agression soit actuelle, injustifié et réelle
(AIR) et la riposte doit être proportionnelle,
immédiate et nécessaire (PIN). Voila les
conditions à remplir. Il existe un autre memo-technique pour
l'usage de l'arme, il s'agit de :
J'ARME.
J : Quel est mon cadre juridique ?
A : Quel est mon agresseur ?
R : L'usage de l'arme est-il mon dernier recours ?
M : Quelle menace il fait peser sur moi ou autrui ?
E : L'environnement est-il propice à l'ouverture du feu ?
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