Auteur : HATHAWAY S.R.et McKINLEY J.C.
Utilité : Personnalité
Type : Personnalité
Age d’application : Adulte 18 ans et +
Passation : Individuelle ou collective
Utilisation : Le MMPI est un instrument psychométrique destiné, en dernière analyse, à fournir dans le cadre d’un seul test des évaluations précises des principaux éléments de la personnalité.
Date : 1959
Ce test se présente sous la forme d’un questionnaire composé de 567 questions auxquelles la personne doit répondre par « oui », « non » ou « NSP » (doit utiliser le moins possible cette réponse, pas plus de 10 pour que le test soit valide).
Un profil homme et un profil femme.
Une forme pour adultes et une forme pour adolescents.
9 échelles cliniques
3 échelles de validité
Les notes brutes sont transformées pour pouvoir comparer les différentes échelles = pondération (=standardisation).
Pas de temps limite pour la passation = non chronométré.
Les consignes sont données sur la première page du manuel de passation. Toujours lire les consignes avec la personne qui passe le test pour s’assurer qu’elle a bien compris ce qu’elle devait faire.
Les échelles cliniques
1. Hs : Hypocondrie
2. D : Dépression = sentiment d’incapacité, absence de désir
3. Hy : Hystérie = 2 groupes de symptômes
-conversion
-insatisfaction
4. Pd : Déviation psychopathique = mépris des usages sociaux. Le sujet fonctionne dans l’immédiateté. Absence de réactions émotionnelles profondes.
5. M/F : Masculinité/Féminité = passivité/agressivité (une échelle pour chaque sexe)
6. Pa : Paranoïa = méfiance, hyper sensitivité (physique et psychologique), persécution, grandeur.
7. Ps : Psychopathie = décrite par Janet à la fin du 19ème siècle. Il parle d’une constitution de la personne beaucoup marquée par des comportements obsessionnels et rigides. Niveau d’angoisse élevé.
8. Sc : Schizophrénie = clivage, automatisme mental
9. Ma : Hypomanie = comportements excessifs, personne qui ne dort plus, ne mange plus, qu’on ne peut plus arrêter, sentiment de puissance = hyperactivité mentale.
10. Si : Introversion sociale.
Le MMPI comporte d’autres échelles.
Ce test présente un intérêt dans l’aide au diagnostic (avec beaucoup de réserve cependant.
Un profil ne suffit pas à dire qui est la personne.
Par exemple, quelqu'un qui a un profil psychopathique n’est pas forcement un psychopathe.
Des ensembles de questions concernent une échelle spécifique.
n questions = échelle 1
n questions = échelle 2
La formulation des questions peut parfois porter à confusion ou être mal comprises par les sujets.
Les gens peuvent répondre sincèrement mais ne pas avoir compris la question et répondre { côté. C’est pourquoi il y a les échelles de validité + échelle « NSP ».
1. Echelle F « d’anomalie psychique » : permet de contrôler la validité de l’ensemble du test. Elle peut refléter soit l’incompréhension des questions, soit le fait de répondre au hasard, mais le plus souvent, elle indique des réponses rares, déviantes.
2. Echelle L : échelle « mensonge ». Elle explore la tendance, consciente ou non, à se présenter sous un jour plus ou moins favorable.
3. Echelle K : évalue l’attitude du sujet vis-à-vis du test ou de ses symptômes, essaye par exemple de détecter une attitude défensive (K élevé) ou autocritique (K faible).
4. Echelle ? : nombre de réponses « ne sais pas ». Elle indique l’indécision, le doute, la réticence voire la falsification.
Si les échelles de validité ne sont pas concluantes, le test n’est pas interprétable.
Après analyse des données, on obtient des profils cliniques.
-les échelles Hs, D et Hy concernent le profil névrotique = « triade névrotique » ;
-les échelles Pd, Mf, Ma (+ Pa éventuellement) concernent le profil psychopathique ;
-les échelles Pa, Sc (+ D et Ma éventuellement) concernent le profil psychotique.
Profil ≠ Structure psychanalyse
Traits
Tendance caractérielle
Correction
On donne 1 point pour chaque croix qui correspond à un carré du transparent.
On obtient alors une note brute pour chaque échelle.
Reporter les notes brutes sur la feuille de profil.