Auteur : SMITH A.
Type : Mémoire
Age d’application : enfant, adolescent, adulte
Passation : individuelle ou collective
Utilisation : Symbol digit modalities test (SDMT) : Ce test élaboré par Smith en 1973 puis révisé en 1982 servait à l’origine au dépistage des dysfonctions cérébrales chez l’adulte et l’enfant. Il s’agit pour le sujet de substituer des chiffres et des symboles tout en ayant une contrainte de temps (90 secondes). Le sujet doit examiner une série de 9 dessins géométriques puis référer à une clé d’interprétation lui permettant de faire des substitutions de manière verbale ou écrite. Le SDMT présente l’avantage (par rapport à d’autres tests similaires comme le Digit Symbol) de pouvoir être administré en groupe. La procédure complète requiert environ 5 minutes. Le score est établi en comptant le nombre de bonnes réponses pour chaque intervalle de 90 secondes (score maximum= 110). Des corrélations positives ont été trouvées entre le SDMT et le sous-test Coding du WISC-R (Lewandowski, 1984) de même qu’avec le sous-test Digit Symbol du WAIS-R (Bowler et al. 1992). Il s’est aussi avéré que le test était sensible pour détecter diverses pathologies dont certains types d’épilepsie, la maladie de Parkinson, le vieillissement, l’abus de drogues et, la démence. De façon globale, il apparaît que le SDMT est un bon indicateur pour les dommages cérébraux (Smith, 1991 ; Ponsford et Kinsella, 1992). Les normes du test sont basées à partir d’une population d’enfants normaux américains de 8 à 17 ans. Chez cette jeune population, la performance tend à croître avec l’âge et les filles surpassent les garçons ce qui nécessite l’utilisation de normes distinctes. Par ailleurs, la performance à la version verbale surpasse la version écrite mais seulement chez les plus jeunes de 8 à 13 ans (Smith, 1991). Des normes existent aussi pour la population adulte normale (18 à 78 ans). D’après Smith (1991), un écart type de 1 à 1,5 sous la moyenne normale devrait être considéré comme un indice de dysfonction cérébrale. Richardson et Marottoli (1996) ont aussi établi des normes pour la population plus âgée, celle des 75 ans et plus. Chez la population adulte, il semble que l’âge, le QI, le niveau d’éducation soient des facteurs qui influencent les scores du SDMT.
Editions : TVTC
Date : 2002 (9ème édition)