Pages

Spécialité : Conduite de véhicules concours d'adjoint technique

 EXAMEN PROFESSIONNEL  D'ADJOINT TECHNIQUE DE 1ère CLASSE 

QUESTION 1 :

Le nombre de morts sur les routes françaises est en baisse régulière depuis une vingtaine d’années. Si la répression actuelle, avec comme corollaire la diminution du nombre d’excès de vitesse constatés, a une influence positive sur la sinistralité routière, il ne faut pas négliger les progrès enregistrés par les véhicules.

Ainsi, au fil du renouvellement des modèles, les constructeurs améliorent leurs caractéristiques en matière de sécurité. Parmi celles‐ci, les éléments permettant d’accroître la sécurité ne cessent de progresser.

A ‐ Classez, dans la bonne catégorie, les 8 éléments ou dispositifs suivants équipant nos véhicules actuels :  

ABS ; la ceinture de sécurité ; le régulateur de vitesse ; l’allumage automatique des feux ; ESP (système de maintien électronique à la stabilité) ; l'airbag ; l'appuie‐tête ; la direction assistée.

Spécialité : Conduite de véhicules concours d'adjoint technique

B ‐ Selon vous, le conducteur peut‐il se reposer entièrement sur ces systèmes ? Justifiez votre réponse.

-

-

-

-

-

C ‐ La pollution des véhicules « thermiques » est aujourd’hui un réel problème de santé publique dans les centres villes. Pouvez‐vous citer au moins quatre polluants issus de la combustion d’un moteur diesel ?


QUESTION 2  : 

A ‐ La chaine cinématique d’un camion peut être définie comme l’ensemble des éléments compris entre le moteur et les roues qui permettent la transmission du mouvement de rotation du moteur. A partir des définitions données, indiquez le nom des six éléments constituant la chaine cinématique et reportez‐ les sur le schéma.

Spécialité : Conduite de véhicules concours d'adjoint technique

La chaine cinématique d’un camion

B  ‐ Le moteur diesel fonctionne grâce au principe d’auto‐inflammation du carburant. Citez les quatre étapes du cycle de fonctionnement le plus courant ?

-

-

-

-

QUESTION 3 : 

A ‐ Complétez le tableau ci‐dessous en indiquant les vitesses maximales autorisées (en km/h) pour les véhicules de la catégorie B du permis de conduire.

les vitesses maximales autorisées

*   Autoroute de liaison : autoroute permettant de rejoindre deux agglomérations. 

** Autoroute de dégagement : autoroute qui contourne l’agglomération et permettant de limiter le trafic dans cette dernière.


A la lecture de l’annexe 1, répondez aux 2 questions suivantes :   

B  ‐ Pouvez‐vous être verbalisé(e) pour vitesse excessive tout en étant en dessous des limitations de vitesse ? Justifiez votre réponse

-

-

-

-

-

C ‐ Quelles sont les trois conditions nécessaires permettant de conduire aux vitesses maximales autorisées ?

-

-

-

-

-

-

QUESTION 4 (3 points) :

La distance d’arrêt est la distance parcourue par un véhicule entre le moment où son conducteur perçoit un problème, et le moment où le véhicule est à l’arrêt complet.

C’est donc la somme des distances parcourues pendant le temps de réaction et la distance de freinage lors d’un freinage d’urgence.

La distance d’arrêt  ‐ sur sol sec  ‐ s’obtient en multipliant le chiffre des dizaines de la vitesse par lui‐même.

Ainsi, à 50 km/h entre la perception du problème et l’arrêt du véhicule, la distance parcourue aura été de : 5 x 5 = 25 m

Si on considère les conditions d’adhérence d’une route mouillée, il faut alors reprendre le calcul initial, puis rajouter la moitié du résultat obtenu.

La distance d’arrêt  ‐ sur sol sec

A ‐ Vous roulez à 80 km/h sur route mouillée. Entre la perception du problème et l’arrêt de votre véhicule, quelle distance parcourez‐vous ? Détaillez votre calcul.

-

-

-

-

-

-

 B ‐ Vous roulez en agglomération à 60 km/h en ville au lieu de 50 km/h. Quelle est la distance d’arrêt supplémentaire effectuée par votre véhicule du fait de cet excès de vitesse ? Détaillez votre réponse. 

-

-

-

-

-


C ‐ Lors du contrôle de votre véhicule vous constatez une usure prononcée à l’intérieur des deux pneus du train AR. Quelles peuvent être les deux causes de ce défaut  ?

-

-

-

-

-

-

QUESTION 5 (2,75 points) :

Depuis le 19 janvier 2013, tous les membres de l’Union Européenne ont adopté un permis de conduire commun,

avec des catégories de permis identiques et des règles d’obtention harmonisées (limite d’âge, formation…). De

nouvelles catégories de permis ont été créées et un nouveau support va voir le jour, remplaçant le célèbre « papier

rose ». La libre circulation en est améliorée pour tous les usagers, particulièrement pour les professionnels de la

route.

A ‐ A partir de l’annexe 2, répondez aux questions suivantes en justifiant votre réponse.

1 ‐ Titulaire du permis B, vous avez l’habitude de tracter une remorque de 600 kg de PTAC avec un véhicule qui a

un PTAC de 2600 kg. Devez‐vous faire une formation ou passer un nouveau permis pour continuer à la tracter ?

...................................................................................................................................................................................... 

...................................................................................................................................................................................... 

...................................................................................................................................................................................... 

2 ‐ Quelle catégorie minimale de permis devez‐vous avoir pour tracter une remorque de 1000 kg de PTAC avec un véhicule qui a un PTAC de 3600 kg ?

-

-

-

-

-


3 ‐ Vous tractez une remorque de 3000 kg de PTAC, avec un véhicule qui a un PTAC de 3400 kg. Quelle catégorie minimale de permis devez‐vous posséder ?

-

-

-

-

-

4 ‐ Faut‐il un permis pour conduire un tracteur agricole équipé d’une épareuse en collectivité. Si oui, lequel ? 

-

-

-

-

-

 Quel autre document devez‐vous posséder pour le conduire et pourquoi ? 

-

-

-

-


B ‐ Qu’est‐ce que le CACES ?

-

-

-

-

-


ANNEXE 1

Article R 413‐17 du code de la route

I. ‐  Les vitesses maximales autorisées par les dispositions du présent code, ainsi que celles plus réduites

éventuellement prescrites par les autorités investies du pouvoir de police de la circulation, ne s'entendent que dans des conditions optimales de circulation : bonnes conditions atmosphériques, trafic fluide, véhicule en bon état.

II. ‐  Elles ne dispensent en aucun cas le conducteur de rester constamment maître de sa vitesse et de régler cette dernière en fonction de l'état de la chaussée, des difficultés de la circulation et des obstacles prévisibles.

III. ‐  Sa vitesse doit être réduite :

1° Lors du croisement ou du dépassement de piétons ou de cyclistes isolés ou en groupe ;

2° Lors du dépassement de convois à l'arrêt ;

3° Lors du croisement ou du dépassement de véhicules de transport en commun ou de véhicules affectés au transport d'enfants et faisant l'objet d'une signalisation spéciale, au moment de la descente et de la montée des voyageurs ;

4° Dans tous les cas où la route ne lui apparaît pas entièrement dégagée, ou risque d'être glissante ;

5° Lorsque les conditions de visibilité sont insuffisantes (temps de pluie et autres précipitations, brouillard...) ;

6° Dans les virages ;

7° Dans les descentes rapides ;

8° Dans les sections de routes étroites ou encombrées ou bordées d'habitations ;

9° A l'approche des sommets de côtes et des intersections où la visibilité n'est pas assurée ;

10° Lorsqu'il fait usage de dispositifs spéciaux d'éclairage et en particulier de ses feux de croisement ;

11° Lors du croisement ou du dépassement d'animaux.

IV. ‐  Le fait, pour tout conducteur, de ne pas rester maître de sa vitesse ou de ne pas la réduire dans les cas prévus au présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

Quelle catégorie minimale de permis devez‐vous avoir